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Les informations politique et les informations people



Les informations sur les personnes peuvent être utilisées pour prédire le comportement des groupes politiques

Si faire campagne est un moment de mobilisation, c’est aussi, du moins en théorie, un moment de débat intellectuel et de délibération politique pour les citoyens comme pour les candidats. Les campagnes doivent en effet permettre des comparaisons réfléchies de plans et de propositions politiques. A cet égard, on peut cependant avancer que la communication sur les réseaux sociaux repose largement sur des logiques d’immédiateté, de simplification de format et parfois de désinformation, ce qui contribue à l’assèchement du débat politique (A).

Les derniers enseignements de la campagne 2016 poussent le débat plus loin. L’effet de bulle créé par les réseaux sociaux est dû au fait que les utilisateurs renforcent leurs points de vue en étant exposés à des points de vue similaires, plutôt qu’en confrontant des points de vue opposés, ce qui conduit finalement à la négation du débat (B).

Les lignes ci-dessus illustrent comment les réseaux sociaux sont devenus des armes permettant aux candidats d’atteindre des segments spécifiques d’électeurs, d’organiser des campagnes, de collecter des fonds, d’attaquer directement les opposants ou de contourner les médias traditionnels. Cependant, cette arme est une épée à double tranchant qui peut être utilisée contre les candidats. L’hypothèse évidente est que les tweets sont impulsifs et que les candidats les regrettent puis les suppriment, ce qui a notamment été le cas de Donald Trump et Ted Cruz lors des primaires. La difficulté est que le tweet apparaît le plus souvent sur la Twittersphère. Les médias ont même rapporté que, pour éviter toute bourde de dernière minute, la campagne de Donald Trump l’aurait privé de son compte Twitter dans les derniers instants de la campagne (47). Cet aspect négatif de l’utilisation des réseaux sociaux par les candidats eux-mêmes permet de relier de manière plus générale les barrières à la délibération politique posées par l’utilisation de ces réseaux.

Prédiction comportementale à l’aide de données politiques et de personnes

Une façon de comprendre comment vos actions affectent les autres est d’étudier le comportement inconscient. Dans le domaine de la psychologie, le comportement inconscient est une forme de communication qui se produit sans pensée consciente. Les gens s’expriment de diverses manières, y compris en criant ou en faisant des grimaces. Les émotions peuvent également s’exprimer par le comportement, comme faire la vaisselle ou faire du vélo.

La méthode la plus courante d’analyse du comportement est le conditionnement opérant. Cela implique de récompenser ou de punir un comportement. Essentiellement, les gens apprennent en associant des actions aux résultats correspondants. Ainsi, les conséquences positives encouragent le même comportement, tandis que les conséquences négatives le découragent. Ainsi, le but du conditionnement opérant est de renforcer les comportements positifs afin d’éliminer les indésirables.

Les informations politiques peuvent être utilisées pour prédire le comportement des gens

Si le rôle de catalyseur des réseaux sociaux dans la mobilisation politique lors des campagnes électorales est difficile à argumenter, une précision importante doit être apportée quant à l’argument selon lequel les réseaux sociaux permettent d’établir un dialogue entre les candidats et les citoyens. Le fait que des électeurs suivent un candidat politique sur Twitter ou le soutiennent sur Facebook traduit-il vraiment un rapprochement entre les deux acteurs ? Par exemple, l’analyse des comptes Twitter de Barack Obama et Mitt Romney en 2012 ou de Donald Trump en 2016 a montré que les candidats se retrouvaient avec très peu de communication avec les citoyens. Il n’y a aucune trace réelle de la conversation et les candidats retweetent rarement les tweets des citoyens ordinaires (27). En 2012, Barack Obama lançait une grande campagne Reddit intitulée « Ask Me What You Want », dans laquelle il s’engageait à répondre aux questions des internautes. Au final, il n’a répondu qu’à dix questions (28), excluant certaines questions sensibles. Bien que les réseaux sociaux facilitent la communication et la discussion entre les citoyens (29), il n’a pas été déterminé s’ils permettent un véritable dialogue entre les citoyens et les candidats.

Premièrement, il peut atteindre des segments spécifiques de l’électorat grâce à des communications ciblées. Ce fut notamment le cas lors de la campagne de Barack Obama en 2008 ciblant les jeunes et certains groupes et communautés. Les pages de soutien Facebook des candidats sont ainsi rejetées sous différentes variantes, par exemple Obama’s Veterans, Obama’s Women, etc. De même, ses campagnes ont créé des profils spécifiques sur certains réseaux pour influencer les communautés noires, asiatiques ou hispaniques (38). Vus sous cet angle, les réseaux sociaux sont utilisés pour cibler et capturer des électeurs spécifiques, ce qui risque déjà de faire éclater le discours politique.

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