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Les freins à l’industrialisation en Afrique



 

L’Afrique est sans aucun doute une terre de promesses et bon nombre d’analystes économiques pensent que le futur s’y jouera. Des multitudes de projets sont en cours dans nombreux pays du continent mais leur réalisation pose encore problème. Les investisseurs y voient un Eldorado sans doute pour les ressources naturelles que regorgent le continent même après des siècles de pillage.

Les études de faisabilité démontrent que l’Afrique a toujours autant à donner mais l’industrialisation est à la traîne. Le retard pris sur l’occident est si colossal qu’il faudra encore du temps pour espérer un rattrapage. Si le Rwanda et quelques pays se positionnent en tant que précurseurs, beaucoup reste encore à faire pour diverses raisons.

Le grand problème d’infrastructures.

Principalement, les infrastructures routières en Afrique ne sont pas des acquis mais des biens de luxe. Mêmes les grandes métropoles du continent manquent encore de réseaux complets dignes de ce nom. Une situation symptomatique pour l’intérieur des pays qui a le don d’accueillir des espaces de développement. Les entreprises étrangères qui exploitent très souvent les ressources en Afrique brandissent cette faiblesse pour influencer les prix des matières. Mais pourquoi de pas vendre à un prix dérisoire quand les moyens pour les transformer sont quasi inexistants? La question ne se pose même pas et cela devient un cercle vicieux ; retardant l’industrialisation en Afrique.

Le complexe d’infériorité ou encore le snobisme.

Cet intérêt de l’international est perçu comme une bouée de sauvetage pendant que les ambitions africaines sont à la ramasse. Les citoyens des différents pays africains eux mêmes ne croient plus vraiment aux chances qui leurs sont offertes par leurs terres et sous-sols. Là aussi, certains pays sortent du lot mais se heurtent là encore à d’autres défis de taille comme la logistique. « Consommons Local » ou plusieurs autres slogans ont fleuri à travers le continent mais la réalité est amère. Tout cequi est produit en occident est pour la plupart du temps étiquetté meilleur et cette idée reçue mine encore la conscience collective.

Les problèmes logistiques :

De l’extraction à la production, une efficacité de gestion de bases logistiques s’impose. Les professionnels du domaine pullulent en Afrique mais certains s’en sortent mieux que d’autres. Le but est très souvent de rallier les ports pour les pays côtiers ou les bases d’exportation pour les autres. La gestion des flux de stocks de matières requiert une très grande expertise tant le respect des délais et la conservation des matières sont primordiaux.

La politique.

Si même la grande Amérique à montré en ce début d’année 2020 que la démocratie est une chose fragile, l’Afrique est le plus mauvais élève. Partout sur le continent, la stabilité politique ne tient qu’à un fil. Une situation pas très encourageante pour les investisseurs qui craignent sûrement pour leurs capitaux. Même si quelques chantiers industriels émergent du lot, il ne concernent que certains bien de consommation courante.

La taille du marché

Même avec 17 % de la population mondiale (7 Milliards), le berceau de l’humanité ne représente pas pour autant un marché porteur. Le problème n’est pas dans le nombre mais plutôt dans la répartition des couches sociales. La pauvreté, le chômage et autres ont renforcé les inégalités sociales faisant du marché africain un endroit à très haut risque. La faiblesse du pouvoir d’achat s’ajoute à ces nombreux freins même si une génération d’hommes d’affaires avisés essaie de changer les choses.

La faiblesse des institutions financières.

Les banques et autres institutions financières du continent ont du mal à suivre le développement. Le difficile accès aux financements ou les taux d’intérêts très élevés sont entre autres des freins à l’entrepreneuriat dans les pays africains. Le manque de capitaux ou peut être le scepticisme n’aide pas vraiment les porteurs de projets.

 

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