Après la dénonciation de l’arrestation de Brigitte Adjamagbo-Johnson et un autre membre de l’opposition par plusieurs personnalités publiques, c’est le tour de la Conférence des évêques du Togo (CET) qui n’est pas restée en marge de l’affaire.
Lire aussi : Togo : On en sait un peu plus sur l’affaire Brigitte Adjamagbo-Johnson
Les évêques, toujours en quête de la paix au sein de la nation, demandent tout simplement la libération de l’opposante Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou accusés de « déstabilitation du pays ». Pour des causes similaires, les dignitaires de l’église catholique plaident également la libération du prophète Esaïe Dekpo, écroué il y’a quelques mois déjà.
« Rien ne vaut la paix et la stabilité d’un pays et toute action visant à les préserver ne peut être que louable et salutaire » a affirmé dans un premier temps, le président de la Conférence des évêques du Togo, Monseigneur Benoît Alowonou. Selon l’évêque, Brigitte Adjamagbo-Johnson n’a aucune implication de sa personne dans un présumé plan de déstabilisation du pays.
« Se fondant sur le message reçu de Brigitte Adjamagbo-Johnson et les témoignages recueillis à son sujet, les évêques du Togo s’interdisent de croire en une implication de sa personne dans un présumé plan de déstabilisation du Pays » a-t-il ajouté.
« C’est dans cet esprit, et sans remettre en question les investigations en cours, que la Conférence des évêques du Togo vient plaider en faveur de la remise en liberté de Madame Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson ainsi que le Monsieur Gérard Djossou et du prophète Esaïe Dekpo » a poursuivi l’évêque de Kpalimé.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLire aussi : Les Évêques du Togo s’insurgent contre les « élèves pornographes »
En se posant la grande question de savoir si le gouvernement donnera une bonne suite à leur requête, les évêques associent à cette demande « les autres personnes interpellées à différents moments dans le cadre de manifestations politiques, et dont la libération contribuerait certainement à la décrispation du climat sociopolitique de notre très chère Nation » a-t-il conclu.