Dans une décision longuement attendue, les États-Unis ont annoncé l’intégration d’Israël à leur programme d’exemption de visa, un accord qui suscite à la fois des applaudissements et des critiques. Cette annonce intervient après un accord de réciprocité sur les exemptions de visa conclu en juillet entre les deux pays, et après une période de mise à l’essai considérée comme réussie.
Aux termes de cet accord, Israël s’engage à reconnaître tous les ressortissants américains voyageant avec un passeport américain valide comme tels, sans distinction de race, de religion ou d’origine. De même, les citoyens israéliens pourront voyager aux États-Unis sans visa, à partir du 30 novembre.
Cette décision est le résultat de plusieurs années d’efforts visant à s’assurer qu’Israël respecte les obligations strictes liées au programme d’exemption de visa, notamment l’entrée sans visa en Israël pour tous les citoyens américains, y compris les Palestino-américains vivant en Cisjordanie ou à Gaza. Selon les responsables américains, cette décision ne vise pas à faire une faveur à Israël, mais à servir les intérêts des deux pays.
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Commandez MaintenantCependant, cette intégration suscite des critiques, spécialement de la part de la Commission contre la discrimination contre les Arabes-américains (ADC), qui a déposé une plainte contre le gouvernement américain, arguant que cette décision soutient explicitement les pratiques discriminatoires d’Israël envers les Palestiniens, y compris les citoyens américains, en violation des lois américaines.
Des élus démocrates aux États-Unis avaient également demandé au président Joe Biden de suspendre cette décision, affirmant qu’Israël n’avait pas fourni suffisamment de garanties pour garantir l’égalité de traitement.
Cette annonce intervient après la rencontre entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, marquant une détente après des mois de tensions entre les deux dirigeants. Elle ouvre la voie à une nouvelle étape dans les relations entre les États-Unis et Israël, mais suscite aussi des inquiétudes quant à son impact sur les droits des Palestiniens et les éventuelles discriminations.
Les ressortissants de 40 pays bénéficient actuellement d’exemptions de visas pour des courts séjours aux États-Unis, et Israël négociait son adhésion à ce programme depuis plusieurs années.