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Les Émirats Arabes Unis peuvent désormais exploiter leur première centrale nucléaire



La centrale nucléaire Barakah près de al-Hamra, ouest d’Abou Dhabi, peut désormais être exploitée. Sa date de mise en service, déjà longtemps retardée, n’a pas toutefois été précisée.

 

« L’Autorité fédérale de régulation nucléaire (FANR) a approuvé la délivrance à l’entreprise Nawah de la licence d’exploitation du réacteur 1 de la centrale », a déclaré Hamad Alkaabi, le représentant permanent des Emirats à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) lors d’une conférence de presse à Abou Dhabi. « Après l’octroi de la licence d’exploitation du premier réacteur, l’opérateur Nawah lancera sa mise en service pour préparer son entrée en exploitation commerciale », a-t-il précisé. Selon lui, la mise en service de la centrale nucléaire aura lieu dans un « futur proche ».

 

« Il s’agit d’un moment historique pour les Emirats arabes unis (…) qui vient couronner les efforts de 12 ans de construction », s’est également félicité Hamad Alkaabi durant la conférence de presse. D’après Mohammed ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi, qui s’est rejoui sur son compte Twitter, ce feu vert « est une nouvelle étape dans notre marche vers le développement de l’énergie nucléaire pacifique ». « Nos efforts continuent pour nous préparer aux 50 prochaines années et assurer les besoins énergétiques du pays », a-t-il poursuivi.

 

Cette centrale nucléaire approvisionnera le pays en électricité. Les quatres réacteurs auront la capacité de produire 5.600 mégawatts d’électricité, soit environ 25 % des besoins des Emirats arabes unis, pays riche en pétrole. Avec une population importante, les besoins en électricité sont croissants, en raison notamment de l’utilisation systématique à la climatisation durant les étés caniculaires. ENEC, une entreprise publique, a ainsi annoncé que le chargement du combustible nucléaire dans le réacteur devrait se faire au cours des trois premiers mois de 2020.

 

Ce programme nucléaire est « pacifique », selon les responsables émiratis. Ils assurent qu’il n’est pas conçu dans un but militaire malgré les tensions régionales accrues. « Les Emirats restent attachés aux normes les plus élevées de sécurité et de non-prolifération nucléaires ainsi qu’à une coopération solide et continue avec l’AIEA et les partenaires nationaux et internationaux », a souligné Hamad Alkaabi. Pour la sûreté et la sécurité, le pays a accueilli plus de 40 missions internationales et inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de l’Association mondiale des exploitants nucléaires (WANO) depuis 2010.

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Interrogé par l’AFP sur le fait que ce projet peut raviver les tensions dans la région, M. Alkaabi rassure en affirmant : « Je dis aux critiques que si vous avez des questions, vous pouvez nous les poser, nous serons heureux d’y répondre (…) et les Emirats font partie de nombreuses conventions, dont celle sur la sécurité nucléaire », a-t-il souligné. Pourtant de son côté, le Qatar, émirat voisin, dit voir dans Barakah une « menace pour la paix régionale ». Comme plusieurs de ses alliés, dont l’Arabie saoudite, Abou Dhabi est en froid diplomatique avec le Qatar, avec lequel il n’entretient plus de relations officielles depuis juin 2017.

 

L’installation a été construite par un consortium mené par Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) et le coréen Korea Electric Power Corporation (KEPCO). Le coût d’installation s’élève à 24,4 milliards de dollars (22,5 milliards d’euros). Nawah Energy Company est chargé d’exploiter et d’entretenir les quatre réacteurs de la centrale de Barakah, dans le nord-ouest du pays. Cette compagnie est fondée en 2016.

 

Rappelons que la mise en service de cette centrale nucléaire a été longtemps retardée. Le premier des quatre réacteurs devait être mis en service fin 2017, mais sa date de mise en route a été plusieurs fois reportée pour satisfaire. À en croire les responsables, ces reports sont faits pour des conditions légales de sécurité.

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