Les autorités du Malawi ont arrêté jeudi plus de 400 réfugiés et demandeurs d’asile. Dans le lot, il y a 100 enfants. Les arrestations ont eu lieu dans la capitale, Lilongwe.

La répression est survenue environ deux mois après que le gouvernement a lancé un ultimatum pour que les gens retournent à Dzaleka , un camp surpeuplé au nord de la ville.

« Cette opération vise spécifiquement les réfugiés et les demandeurs d’asile et elle essaie également de débusquer les immigrants illégaux. Donc, ces étrangers qui sont ici avec des documents valides, avec l’autorisation appropriée, ils ne devraient pas avoir de raison de s’inquiéter », a promis Patrick Botha , Porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure du Malawi.

Le Malawi abrite près de 70 000 réfugiés et demandeurs d’asile, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR .

La plupart vivent à Dzaleka , un camp de réfugiés créé en 1994 pour accueillir environ 12 000 personnes mais qui accueille actuellement plus de 56 000 réfugiés.

« Hier, à la fermeture des bureaux, nous en avions environ 400 qui ont été sélectionnés. Ils sont en transit parce qu’ils doivent être passés au crible parce que certains pourraient avoir des documents appropriés, certains pourraient avoir des documents les validant en tant que réfugiés ou demandeurs d’asile. Mais il pourrait aussi y avoir des qui n’ont aucun document », a déclaré le porte-parole du ministère.

La plupart des réfugiés et demandeurs d’asile au Malawi viennent de la République démocratique du Congo déchirée par le conflit , ainsi que du Rwanda et du Burundi .