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Législatives de juillet 2022 : Macky Sall face à ses défis !



Les élections législatives du 31 juillet prochain s’annoncent cruciales pour le Président de la République Macky Sall et sa coalition Benno Bokk Yakaar. Confronté à un contexte politique marqué par la défaite de ses têtes de listes dans plusieurs grandes communes aux dernières élections locales et le contexte social marqué par la hausse des prix, le Président Sall va jouer le tout pour le tout pour essayer de repositionner sa  coalition sur la trajectoire de 2035 face à une opposition plus que jamais motivée à gagner ces élections législatives en vue de lui imposer une cohabitation.
Mis à mal dans les principales villes du pays lors des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier, le régime en place pourrait voir son calvaire se poursuivre lors des prochaines élections législatives. Prévues le 31 juillet prochain, ces élections législatives interviennent dans un contexte qui est loin d’être favorable à l’actuel chef de l’Etat, patron de la coalition majoritaire au pouvoir. Sur le plan politique, qu’on le dise ou pas, le Président Macky Sall n’a pas actuellement le moral de haut perché. En effet, contrairement en 2017 où l’actuel chef de l’Etat avait bénéficié des circonstances de la large victoire de son projet de référendum du 20 mars 2016 et la victoire de sa coalition aux élections des Hauts Conseillers des Collectivités territoriales du dimanche 04 septembre 2016, la situation semble diiférente cette année. Pour cause, c’est un Président Macky Sall diminué par les défaites cuisantes des têtes de listes qu’il a imposées lors des élections municipales et départementales du 23 Janvier dernier dans les communes de Kolda, Ziguinchor, Kaolack, Tamba, Thiès, Dakar, Rufisque, qui va jouer le tout pour le tout pour essayer de repositionner sa coalition sur la trajectoire  de l’horizon 2035, comme théorisé, face une opposition plus que jamais motivée à gagner les élections législatives pour imposer une cohabitation à l’Assemblée nationale.
Les réalisations du Président Sall sur le plan social maquillées par les inflations et la hausse des prix
Les défis du régime en place sur le chemin des élections législatives du 31 juillet prochain ne concernent pas que le volet politique. Sur le plan social, l’actuel chef de l’Etat compte beaucoup des réalisations notamment dans le domaine de la santé avec les hôpitaux régionaux de Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et à Touba, dans l’enseignement supérieur comme dans le domaine portuaire et aéroportuaire sans oublier le transport et les infrastructures routières. Aujourd’hui toutes ces réalisations du Président Sall sont maquillées par la situation actuelle du pays, marquée par une inflation aggravée par une hausse quasi généralisée du prix des denrées de première nécessité.
Nonobstant la décision du gouvernement, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres le 24 février dernier, la baisse des prix de l’huile, du riz brisé non parfumé et du sucre est loin d’être effectif sur le terrain. Une situation qui risque de s’aggraver avec le début du Ramadan.
Une politique de bonne gouvernance escamotée par une option irrémissible de  réduction de « l’opposition à sa plus simple expression »
Les signes de faiblesse du régime actuel en perspective des prochaines législatives ne se limitent pas seulement au plan politique ou social. On note également des manquements dans la politique de bonne gouvernance du Président Sall qui semble être motivé par un souci de « réduire l’opposition à sa plus simple expression ». La preuve : pour une affaire de gestion de caisse d’avance de la ville de Dakar portant sur 1,8 milliard FCFA, le régime a mobilisé tout l’appareil judiciaire de l’Etat pour faire juger et condamner en un temps record ( un an sept mois) Khalifa Ababacar Sall.
Pendant ce temps, le dossier des 94 milliards, de même que les dizaines de rapports transmis au Procureur de la République par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption(Ofnac), impliquant des proches du Président Sall dorment toujours dans les tiroirs du bureau du maître des poursuites.
A cela s’ajoute également une gestion opaque des accords de coopération ou de partenariat avec des entreprises étrangères opérant au Sénégal, notamment dans le domaine de la pêche, des transports, des ressources naturelles comme le pétrole, le gaz, les métaux et les minéraux, qui plombent les innovations apportées par le régime en place dans le cadre du renforcement du cadre réglementaire.
Ramatoulaye
 

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