L’économiste ultralibéral Javier Milei, surnommé « El Loco », a créé la surprise en remportant l’élection présidentielle argentine avec 56% des voix au tour décisif. Sa victoire a été qualifiée de « tremblement de terre politique » et saluée par des politiciens partageant ses idées, dont l’ancien président américain Donald Trump et l’ancien dirigeant brésilien Jair Bolsonaro.

Milei a annoncé un programme de réformes radicales, comprenant des changements sociaux, économiques et politiques. Parmi ses propositions les plus controversées figurent l’interdiction de l’avortement, la légalisation du commerce d’organes humains, et l’abandon de la monnaie locale, le peso, au profit du dollar américain.

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L’élu a déclaré qu’il « ferait exploser » la banque centrale pour stopper l’inflation, et privatiserait des entreprises d’État telles que la compagnie pétrolière YPF. Il souhaite également réduire les dépenses de l’État en vendant les travaux publics en cours aux enchères et en fermant plusieurs ministères, dont ceux de la Culture, de la Femme, de la Santé et de l’Éducation.

Sur le plan social, Milei propose d’assouplir la législation sur les armes à feu et d’interdire l’avortement, légalisé en 2020 en Argentine. Sa vision économique repose sur la reconstruction du pays par le biais de réformes structurelles audacieuses.

La victoire de Milei survient dans un contexte de profonde crise économique en Argentine, marquée par une inflation annuelle de 143% et une importante pauvreté. Le président élu a promis des changements immédiats et drastiques, affirmant que « ce modèle de décadence a pris fin » et qu’une nouvelle ère commençait pour l’Argentine.