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Le train InterCity revient sur les rails camerounais



Le train InterCity, démarré en mai 2014 et qui reliait les villes de Douala et Yaoundé, avait brutalement suspendu ses opérations, en octobre 2016, à la suite de l’accident d’Eseka, laissant sur les carreaux, 79 morts et 600 blessés. La relance de ses activités, le jeudi 29 avril 2021, ne pouvait que connaître la présence à bord, du ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Massena NGalle Bibéhé, qu’accompagnaient son ministre délégué, des membres du Parlement, des directeurs de société, des autorités des collectivités territoriales décentralisées, des autorités administratives et traditionnelles et des hommes et femmes de médias.

Ce voyage d’essai, qui a connu des haltes dans les villes d’Edea, Eseka, Makak, Ngoumou, a permis d’évaluer la qualité des onze voitures-voyageurs qui ont fait l’objet de rénovation, pour un coût de 1,1 milliard FCFA dans les ateliers de Camrail, le transporteur ferroviaire camerounais.

« En Europe, on parle de TGV (train à grande vitesse) et chez nous, c’est le train InterCity, bien que les vitesses ne soient pas comparables. Je me réjouis de la reprise en circulation du train InterCity sur notre voie ferrée. Comme par le passé, il va nous permettre d’aller plus vite à Yaoundé ou à Douala. J’espère que ce long moment de cessation d’activité aura servi de leçon à l’équipe dirigeante de Camrail, et que toutes les dispositions ont été prises, pour ne plus endeuiller les familles camerounaises. Je ne peux que leur souhaiter un bon retour, mais surtout, beaucoup de prudence », déclare Joseph Douo.

En guise de rappel, le train n°152, mis en circulation le 21 octobre 2016, présentait de graves anomalies et défaillances : « surcharges du convoi, rallonge inappropriée de la rame, utilisation de voitures-voyageurs dont plusieurs présentaient des organes de freinage défaillants, utilisation d’une motrice dont le freinage était hors service, absence de vérification sérieuse de la continuité du freinage de la rame avant son départ de Yaoundé, refus de prise en considération, par la hiérarchie de Camrail, des réserves émises par le conducteur du train, du fait des anomalies sus-citées », poursuivait la même source.

Le rapport de la commission d’enquête mise sur pied par la présidence de la République, avait conclu que « la cause principale du renversement dudit train était une vitesse excessive de 96 km/h dans une portion de voie où la vitesse était fortement limitée à 40 km/h ».

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