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Le Soudan suspend son adhésion à l’IGAD , les détails

Le Soudan Suspend Son Adhésion À L'Igad , Les Détails

 

Le Soudan, en proie à l’une des crises les plus rapides au monde, a annoncé officiellement sa décision de suspendre son adhésion à l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un bloc régional d’Afrique de l’Est. Cette décision fait suite à des tensions survenues lors d’un récent sommet de l’IGAD en Ouganda, où le commandant des Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), le général Mohamed Hamdan Dagalo, avait été invité.

Les relations entre le gouvernement soudanais et l’IGAD se sont détériorées après l’invitation du général Dagalo au sommet, malgré les objections du président soudanais Abdel Fattah al-Burhan. La fracture a conduit à la suspension officielle de l’adhésion du Soudan à l’IGAD.

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Les tensions ont atteint un pic lors du sommet de l’IGAD, où l’organisation a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le conflit soudanais et a invité les factions belligérantes, y compris les représentants des forces politiques civiles. Cependant, le président al-Burhan a décliné l’invitation, citant la participation prévue de Dagalo comme un obstacle.

La violation présumée de la souveraineté du Soudan par le communiqué du sommet et son mépris perçu pour « les sentiments des victimes des atrocités commises par les milices rebelles », une référence aux RSF de Dagalo, ont été particulièrement contestés.

La décision de suspension de l’adhésion par le Soudan souligne les défis dans la recherche d’une résolution pacifique au conflit. Depuis avril, le Soudan est en proie à des affrontements armés entre les Forces armées soudanaises et les RSF, entraînant des déplacements massifs de population et des besoins humanitaires critiques.

Malgré les efforts de médiation internationale, notamment de l’IGAD, des États-Unis et de l’Arabie saoudite, la situation reste complexe et aucune résolution tangible n’a été atteinte. Les allégations de crimes de guerre, de violations des droits de l’homme et d’actes de violence ethnique persistent, alimentant l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à la crise au Soudan.