Antoine Glaser a fait des remarques sur le bras de fer entre Laurent Gbagbo et le parti au pouvoir. Invité de France 24 pour débattre de l’audience en appel du procès de Laurent Gbagbo, qui a eu lieu le 6 février 2020 à la Cour pénale internationale (CPI), Antoine Glaser a indiqué que tout ceci relève d’une affaire purement politique.

Le journaliste fait remarquer que l’idée d’un retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien, inquiète vivement le régime d’Abidjan. « On voit bien que le pouvoir ivoirien est extrêmement inquiet et fait tout pour bloquer son arrivée », a-t-il dénoncé. A l’en croire, ce procès est une mise en œuvre pour empêcher Laurent Gbagbo de revenir au pays.

En effet, Laurent Gbagbo a été acquitté mi-janvier 2019 des charges de crimes contre l’humanité et crimes de guerre lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Il bénéficie dès lors un peu plus d’un an d’une liberté conditionnelle. Cependant, plusieurs restrictions ont en effet été assorties à sa libération conformément à la décision de la chambre d’appel de la CPI, prononcée le 1er février 2019.

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Cette décision est à la base d’une intense bataille juridique entre l’équipe de défense de l’ancien président ivoirien et l’accusation dirigée par la gambienne Fatou Bensouda. Laurent Gbagbo ambitionne de revenir en Côte d’Ivoire pour prendre part à la vie politique de la nation, plus précisément à la prochaine présidentielle. Mais, il va devoir tout d’abord lever toutes les restrictions imposées à sa liberté.

Comme l’aurait fait remarquer Antoine Glaser, ces ennuis judiciaires auxquels il fait face, constituent une opposition du régime Ouattara, à qui le retour de Gbagbo et son parti ne sera pas fameux.