Le PDG de Pfizer Bio-NTech, Albert Bourla, a indiqué le 07 décembre que le variant « omicron » du Covid-19 semble être plus inoffensif que les souches précédentes, mais semble également se propager plus rapidement et pourrait conduire à plus de mutations dans le futur.

« Je ne pense pas que ce soit une bonne nouvelle d’avoir quelque chose qui se propage rapidement. La propagation rapide signifie que ce sera chez des milliards de personnes et qu’une autre mutation pourrait survenir », a-t-il laissé entendre.

Bourla a averti qu’il est difficile de tirer des conclusions définitives de la vague d’infection en Afrique du Sud en ce moment. « Seuls 5% des Sud-Africains ont plus de 60 ans et les plus jeunes ont normalement des cas plus bénins du Covid-19. Cependant, de nombreuses personnes en Afrique du Sud sont également testées positives au coronavirus, ce qui conduirait vraisemblablement à une forme plus grave du coronavirus », a-t-il déclaré.

« Pfizer peut développer un vaccin qui cible l’omicron d’ici mars 2022, mais il n’est pas encore clair si un nouveau vaccin est nécessaire. Il faudra quelques semaines pour déterminer si les vaccins actuels offrent une protection suffisante contre le variant omicron », a-t-il souligné.

Il a déclaré que Pfizer est convaincu que son médicament antiviral oral, « Paxlovid », combattra l’omicron et tous les autres variants du virus qui ont émergé jusqu’à présent.

Bourla ne s’attend pas à l’élimination totale du coronavirus de sitôt, mais il a affirmé que la société commencerait à considérer le virus comme la grippe saisonnière à mesure que de plus en plus de personnes se feront vacciner et que des traitements plus puissants seront disponibles sur le marché.

« La société n’atteindra jamais 100% de vaccination. C’est pourquoi des traitements seront malheureusement nécessaires. Mais nous pouvons vivre une vie normale. Une vie normale signifie que vous pouvez aller au restaurant et que vous n’avez pas besoin de porter de masque et de vous étouffer tous les jours » a-t-il précisé. Il s’attend d’ailleurs à plus de normalité l’année prochaine en l’absence d’un variant qui change tout.