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Le « oui » l’emporte, Touadéra pourra se présenter pour un troisième mandat

Le référendum constitutionnel qui s’est tenu en République centrafricaine (RCA) a pris fin avec la victoire du « oui », ouvrant ainsi la possibilité pour le président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat à la tête du pays.

La consultation populaire visait à apporter des modifications constitutionnelles, notamment en prolongeant le mandat présidentiel à deux termes. Cette révision était vivement critiquée par l’opposition et certaines organisations de la société civile, qui affirmaient qu’elle permettrait à Touadéra de se maintenir indéfiniment au pouvoir.

Cependant, malgré les contestations et les tensions préélectorales, le « oui » a obtenu une majorité lors du référendum. Selon les résultats officiels, plus de 80% des électeurs se sont prononcés en faveur des changements proposés.

Cette issue permet au président Touadéra de prolonger son mandat, qui aurait normalement pris fin en 2021. Il pourra ainsi se présenter pour un troisième mandat lors des prochaines élections présidentielles.

Certains détracteurs accusent Touadéra de chercher à s’accrocher au pouvoir, en utilisant les institutions et les ressources de l’État à son avantage. Ils soulignent également que cette victoire au référendum a été obtenue dans un contexte de faible participation électorale et d’intimidation de l’opposition.

Cependant, les partisans du président mettent en avant ses réalisations durant son mandat actuel, notamment la réduction des violences dans certaines régions et des progrès en matière de développement économique.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en RCA, où la stabilité politique est cruciale pour la paix et la sécurité dans la région. Les observateurs s’inquiètent des possibles conséquences de cette prolongation du mandat présidentiel sur l’état de droit et les institutions démocratiques.

Alors que Touadéra se prépare à se présenter pour un troisième mandat, l’avenir politique de la RCA reste incertain. Les prochains mois seront décisifs pour voir comment la population et l’opposition réagiront à cette nouvelle donne.

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