Après le mot « s’enjailler », c’est le mot « boucantier », issu du nouchi, qui figure désormais dans le « Petit Larousse illustré-2020 ». Cela fait la fierté non seulement la fierté des jeunes issus de l’Afrique francophone, mais aussi et surtout des jeunes Ivoiriens, de plus en plus nombreux à employer ce célèbre argot de rue.

Issu du nouchi, le mot « boucantier » rejoint le nouveau millésime 2020 du dictionnaire, « Le Petit Larousse illustré ». Il est un substantif de « boucan », qui signifie « vacarme ». En effet, ce terme est employé pour désigner celui qui aime afficher son aisance matérielle et son style de vie excessif.

Cette nouvelle entrée dans le dictionnaire français, consacre une seconde fois le nouchi (déjà présent en français avec le terme « s’enjailler »), argot de rue très populaire dans les rues d’Abidjan.

Cette langue née dans les milieu des années 1980, s’est largement diffusée avec l’émergence du style musical « zouglou », dont le groupe Magic System est le plus célèbre des ambassadeurs.

Bien que n’étant pas encore considéré comme une langue à part entière, le nouchi demeure la marque d’identité et une source de fierté pour la jeunesse ivoirienne. Depuis son développement, cet argot fait même l’objet de recherches au sein de la plus grande université de Côte d’Ivoire.