Il faut en effet savoir qu’Apple News prend une commission de 30% la première année sur chaque abonnement aux titres de presse généré via son application, puis 15% les années suivantes. En retour de ce tarif, Apple garantit une très forte visibilité à ses partenaires et leur renvoie un trafic parfois énorme.
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Retrouver le contact direct avec les lecteurs
Sauf que c’est également au détriment de la relation directe des médias avec leurs lecteurs, puisque ceux-ci « appartiennent » à Apple et non plus aux producteurs de contenus. Une situation que de nombreux journaux ont déjà dénoncée, et à laquelle le NYT a donc décidé de mettre fin de façon unilatérale et sans préavis connu.
De fait, de par la puissance de son nom et sa réputation, le New York Times, pourtant partenaire historique d’Apple, n’a plus besoin de passer par ce genre de plateforme pour être diffusé largement. Fort de sa base de 6 millions d’abonnés payants ayant généré 285 millions de dollars de revenu au premier trimestre 2020, et des données que cette base représente, le prestigieux média possède tous les éléments pour développer sa propre plateforme publicitaire tout en gardant le contact direct avec son lectorat sans avoir à se soumettre aux contraintes d’un partenaire distributeur sur une plateforme digitale.
Cette décision fait cependant suite au licenciement par le NYT de la majeure partie de sa division publicitaire la semaine dernière, en raison de la pandémie mais également de la volonté de se concentrer sur les abonnements.
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