Des journaux comme Le Monde et Mediapart ont été suivis de très près par le Maroc. La révélation secoue la toile en ce début de semaine. En effet, de nombreux journalistes ont été espionnés grâce au fameux logiciel espion Pegasus développé par NSO, un groupe israélien.

Le logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO Group, une fois introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d’écouter les appels de son propriétaire. NSO, est souvent accusé de travailler avec les régimes autoritaires.

Ce logiciel a été vendu au Maroc, juste avant le rétablissement de ses relations diplomatiques avec Israël, précise Le Monde. De multiples journalistes et patrons de médias français figurent sur la liste des cibles de Pegasus, dans les rédactions du quotidien Le Monde, du Canard enchaîné, du Figaro ou encore de l’Agence France-Presse et de France Télévisions.

“À plusieurs reprises, le consortium Forbidden Stories et le Security Lab de l’ONG Amnesty International ont pu techniquement déterminer que l’infection avec Pegasus avait été couronnée de succès”, écrit Le Monde, notamment dans le cas d’Edwy Plenel, le fondateur du site d’informations en ligne Mediapart, de Dominique Simonnot, ancienne enquêtrice du Canard enchaîné et désormais contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Il y aussi une journaliste du Monde”, qui a souhaité rester anonyme.

Amnesty International, rappelons-le, avait déjà dénoncé en 2020 l’infection du téléphone du journaliste marocain d’investigation Omar Radi par le logiciel espion Pegasus. La société NSO parle d’allégations “mensongères” publiées par le collectif Fordidden Stories.