Abdelmadjid Tebboune a remercié son ministre de la Communication le 11 novembre, quelques jours seulement avant que son fils Boumédiène Belhimer ne soit jugé pour trafic de drogue. Mais d’autres raisons affecteront la décision.
Après que le ministre algérien des Communications a été brutalement et inopinément limogé lors des campagnes électorales des l’Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW), le responsable n’a donné aucune explication.
Mais sa destitution est intervenue quelques jours avant le début du procès de son fils soupçonné d’être impliqué dans un trafic de drogue le 28 novembre.
Depuis janvier 2020, Amar Belhimer a cédé sa place à Mohamed Bouslimani, l’ancien haut ministre du ministère.
En juillet, lors de l’investiture du nouveau gouvernement à l’issue des législatives, il faisait partie de la précédente équipe des « survivants », la moitié des effectifs a été retenue mais il a perdu la progression.
Son porte-parole de position gouvernementale a été supprimé de l’organigramme du personnel administratif.