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LE MILITANTISME DE NAOMI OSAKA



A seulement 22 ans, la joueuse japonaise de tennis Naomi Osaka impressionne par sa force d’esprit. La jeune femme n’a pas oublié ses origines et, afin de faire entendre sa voix, elle a posé un geste aussi grand que son talent lui-même.

On savait déjà qu’elle maniait aisément une raquette de tennis mais à la surprise totale, Naomi Osaka vient de prouver qu’elle sait aussi s’affirmer en tant que militante pour une cause juste. En guise d’appui pour la lutte contre le racisme et la brutalité policière aux États-Unis, la championne japonaise a purement et simplement déclaré forfait pour son match de demi-finale du tournoi de Cincinnati il y a quelques semaines de cela. Wow !

C’est avec toute la sérénité du monde que Naomi Osaka déclarait le mercredi 26 août 2020 à la veille de sa demi-finale au tournoi de Cincinnati :

“Je ne m’attends pas à changer le monde si je ne joue pas, mais si je peux amorcer une discussion dans un sport majoritairement blanc, je crois que j’aurai fait un pas dans la bonne direction (…) Peut-être que notre génération de joueurs de tennis n’aura pas trop peur des conséquences de dire tout haut ce qu’elle pense”.

Naomi Osaka Militantisme Jewanda 2

Un geste osé dont on peut comprendre les motivations Wanda People. Née au Japon d’une maman japonaise et d’un papa d’origine haïtienne, avec un passeport américain, Naomie Osaka a elle aussi connu la différence très tôt. Sa famille du côté maternel n’a pas accepté l’union de ses parents, elle s’est retrouvée aux États-Unis à l’âge de 3 ans. Et malgré qu’elle ait choisi pour nationalité sa deuxième maison, elle a toujours été considérée par ses compatriotes comme une moitié de Japonaise.

Le geste militant qu’elle a posé est survenu au début du mouvement de boycottage de la part des équipes de sport professionnel aux States et à la suite de son initiative, c’est tout le tournoi de Cincinnati qui a fait une pause d’une journée. Tout simplement incroyable.

Et même si la joueuse a fini par reprendre le tournoi avant de déclarer forfait en finale à cause d’une blessure à la cuisse, le geste n’est pas passé inaperçu du tout, même s’il n’a pas fait l’unanimité du côté de son pays le Japon.

En effet, lorsqu’elle a encouragé sur les réseaux sociaux les Japonais à participer à une marche pour soutenir le mouvement Black Lives Matter à Osaka au début juin, les commentaires de ses compatriotes ont été nombreux. Plusieurs étaient positifs parce que l’on voit en elle la représentante d’un nouveau Japon, ouvert sur le monde, mais aussi beaucoup de propos négatifs. Certains lui demandant de ne pas se mêler de la politique si elle se considère comme japonaise ou encore la traitant de terroriste.  ! Des propos qui n’ont pourtant pas entamé sa motivation comme on a pu le voir dans une entrevue avec le magazine Reuteurs le 11 juin dernier :

“Je ne devrais pas lire tous ces trolls, mais c’est difficile de les éviter (…) En fait, je suis plus triste pour eux que pour moi, ce ne doit pas être une vie facile que d’être aussi odieux et ignorant.”

Ce qui fait encore toute la grandeur du geste de Naomi Osaka, ce sont les risques qu’elle encourait en le posant. Avec des revenus chiffrés à 45 millions de dollars canadiens en bourses et commandites, Naomi Osaka a été classée en 2020 par Forbes comme l’athlète féminine la mieux payée de l’histoire. Un engagement qui mettrait donc à mal sa réputation influencerait négativement les commanditaires, et pourrait lui faire perdre des millions.

Au-delà de lutter pour une cause, Naomi Osaka avait également pour objectif d’honorer un autre athlète qu’elle a connu et à qui elle accorde beaucoup de mérite, la regrettée star NBA Kobe Bryant. Mise en contact avec le « Black Mamba » grâce à Nike, la joueuse a révélé avoir voulu faire quelque chose qui rendrait heureux celui qu’elle voyait comme un mentor. Elle a déclaré à ESPN:

“Je souhaite toujours faire quelque chose qui ferait en sorte qu’il serait fier de moi. Je suis vraiment privilégiée d’avoir connu Kobe, d’avoir pu discuter avec lui d’un point de vue personnel. Alors, quoi que je fasse, j’espère qu’il ne sera pas fâché, mais plutôt fier de moi.”

Naomi Osaka Militantisme Jewanda 1

La force des convictions. Que de fierté pour la joueuse de tennis !

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