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Le Maroc va créer une agence pour réglementer le cannabis légal



L’agence nationale marocaine de réglementation supervisant l’usage du cannabis à usage médical s’est réunie pour la première fois jeudi dans l’une des dernières étapes avant la légalisation chez le premier producteur mondial de résine de cannabis.

Le Maroc, premier producteur mondial de résine de cannabis selon l’ONU, a adopté en 2021 une loi autorisant « les usages licites du cannabis médical, cosmétique et industriel ».
Pour sa première réunion, sous la présidence du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, le conseil d’administration de « l’Agence nationale de régulation des activités cannabiques » (ANRAC) a approuvé son organigramme et son budget pour l’année 2022.
Cette structure publique est chargée de contrôler toutes les étapes de la chaîne de production, depuis l’importation des semences et la certification des plants jusqu’à la commercialisation des produits du cannabis.
Son plan d’action prévoit notamment le lancement prochain des procédures d’agrément des opérateurs nationaux et internationaux de l’industrie légale du cannabis.
L’agence devra également mettre en place les premières coopératives de transformation et de fabrication, composées exclusivement de producteurs locaux.
Les six derniers décrets techniques nécessaires à l’application de la loi ont été publiés jeudi au journal officiel, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Intérieur.
En mars, le gouvernement avait fixé les zones autorisées pour la culture, la production et l’exploitation du cannabis, à savoir les provinces d’Al Hoceima, Chefchaouen et Taounate, situées dans le Rif, une région montagneuse et défavorisée.
Cultivé traditionnellement depuis des siècles, autorisé sous le protectorat français, interdit en 1954 mais toléré depuis, le « kif » fait vivre au moins 60 000 familles sur 55 000 hectares, selon les chiffres officiels de 2019.
D’autres provinces pourraient être ajoutées « en fonction de l’intérêt manifesté par les investisseurs nationaux et internationaux pour les activités liées à la chaîne de production du cannabis », selon le ministère de l’Intérieur.
Ce cadre légal vise à permettre à l’Etat de développer une culture lucrative actuellement aux mains des trafiquants.

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