Dans une vidéo postée sur Facebook, Kéi Gbohou Melaine de la Côte d’ivoire a traité de voyou Assimi Goita de Mali. Ce n’est qu’une infime partie de son analyse sur l’actuelle crise sociopolitique malienne. Loin de là, il a fait une analyse plus poussée en approuvant les sanctions de la CEDEAO.
La transition au Mali a finalement duré plus d’une année, il était de bon ton que les nouveaux dirigeants du Mali soient issus des urnes. Or, la réalité malienne est loin de toute élection démocratique. Assimi Goita a humilié un parti au pouvoir, il a humilié un président qui a aussi une famille selon ce que dit Kéi Gbohou Melaine.
La CEDEAO a demandé que les élections se fassent en février 2022 car l’annonce a été faite depuis. Et pourtant, toutes les parties semblaient être sur la même longueur d’onde il y a quelques mois avant que Assimi Goita ne fasse un double coup d’Etat. Le temps est vite passé.
« Celui qui sera élu démocratiquement peut conduire le pays où il veut », selon Kéi Gbohou. Dans son analyse terre à terre avec un langage simple et compréhensible pour plus d’un, on retient que Assimi Goita veut quitter le pouvoir 5 ans plus tard c’est-à-dire en 2027.
Et pour cela, une lettre a été envoyée à la CEDEAO qui jusque-là continue par refuser.
« L’armée malienne est prise en otage. Je ne crois pas que le peuple soit derrière le coup d’Etat. Assimi Goita est impoli. Tous les présidents de la CEDEAO lui ont demandé d’organiser des élections et il refuse. Tous ces chefs d’Etats sont ses parents.
C’est impoli d’oser dire qu’il ne veut pas tenir d’élections et tenir tête à toutes ces têtes. On ne peut pas laisser le Mali tel quel. Il est sur un continent. Les décisions doivent être dans un contexte de légalité », estime l’analyste.
Il se demande si Assimi Goita pourra tenir lorsque l’armée de la CEDEAO avec ses milliers de soldats vont débarquer ? La sanction financière comme annoncée est déjà grave.
A cela s’ajoutent les départs des ambassadeurs des pays de la CEDEAO. La situation ne fait que s’aggraver quand les avoirs du Mali sont gelés ici et là à commencer par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
La CEDEAO est donc à deux doigts de déployer son armée pour déloger Assimi Goita et ses proches. On peut s’en se tromper dire que le même message s’adresse indirectement à la Guinée de M. Doumbouya.