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LE MAIRE DE SÉOUL, PARK WON-SOON, SE SERAIT SUICIDÉ



Deux Femmes Se Recueillent, Vendredi 10 Juillet, À L’hôpital De L’université Nationale De Séoul, Devant Le Portrait Du Maire Park Won-Soon, Quelques Heures Après L’annonce De Sa Mort.

Figure progressiste de la politique sud-coréenne, ancien avocat militant des droits humains et considéré comme présidentiable, le maire de Séoul, Park Won-soon, a été retrouvé mort aux premières heures vendredi 10 juillet. Son corps a été découvert dans les bois du mont Bukak, sur les hauteurs du nord de la capitale. Il a été transporté à l’hôpital de l’université de Séoul, où l’attendaient des centaines de partisans bouleversés, qui criaient : « Nous t’aimons, Park Won-soon ! »

« Nous prions pour l’âme du défunt et présentons nos plus sincères condoléances aux citoyens », a déclaré le maire adjoint, Seo Jeong-hyup, qui assurera l’intérim jusqu’à l’élection du prochain édile, prévue en avril 2021. Les autorités devaient dresser un autel à la mairie et un deuil de cinq jours sera observé.

M. Park pourrait avoir mis fin à ses jours. Le maire avait annulé ses engagements du 9 juillet « pour raisons de santé ». Sa fille avait signalé sa disparition en fin d’après-midi, ajoutant avoir découvert une lettre « semblable à un testament ».

Son décès suit le dépôt, le 8 juillet, d’une plainte pour harcèlement sexuel par une ancienne secrétaire. D’après l’agence de presse Yonhap, la plaignante accusait l’édile de « contacts physiques » non désirés et de lui avoir adressé depuis 2017 des messages au contenu « inapproprié ». Un reportage à ce sujet devait être diffusé jeudi soir.

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L’annonce de sa mort en relation possible avec des accusations de harcèlement a choqué, M. Park ayant toujours milité pour les droits des femmes. Conformément à la loi, le décès met fin aux poursuites. La mairie n’a pas précisé si elle envisageait une enquête.

Militant pour la démocratie

D’origine modeste, M. Park est né le 26 mars 1956 dans une famille d’agriculteurs de la province du Gyeongsang du Sud. Entré en 1975 à la prestigieuse université de Séoul, il en est expulsé quelques mois plus tard pour sa participation aux manifestations étudiantes dénonçant la dictature de Park Chung-hee (1911-1979). Il passe quatre mois en prison.

Par la suite diplômé d’histoire à l’université Dankook, il devient procureur en 1982 à Daegu, ville du sud-est connue comme un bastion conservateur. Il n’occupe ce poste que deux ans. Reparti à Séoul, il devient avocat et défend des militants de la lutte pour la démocratie, mais aussi des victimes de harcèlement sexuel. En 1994, il aide l’assistante d’un professeur de l’université de Séoul à obtenir des dommages-intérêts. L’enseignant avait refusé de la réembaucher car elle avait refusé ses avances. L’affaire, qui avait mobilisé les mouvements des droits des femmes, fut la première de harcèlement sexuel de l’histoire de la Corée du Sud.

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