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Le Liban frappé par une autre explosion au dépôt d’armes du Hezbollah



Le Liban a été frappé par une autre explosion mardi alors qu’une colonne de fumée a éclaté au-dessus d’un dépôt d’armes présumé du Hezbollah avec plusieurs personnes qui auraient été blessées.

Des membres du Hezbollah ont encerclé le site de l’explosion après qu’un incendie se soit déclaré dans le village d’Ain Qana, à 30 miles au sud de Beyrouth, qui a été dévasté par la catastrophe du port le mois dernier.

Des sources de sécurité ont déclaré que l’explosion d’hier avait été causée par une “ erreur technique ” et avait causé plusieurs blessés, bien que les responsables du Hezbollah n’aient confirmé aucune victime.

 

Le groupe soutenu par l’Iran est lourdement armé, mais son aile politique a été un acteur majeur dans les gouvernements libanais ces dernières années, et les efforts pour se remettre de l’explosion de Beyrouth ont été entravés par l’insistance du Hezbollah à conserver des ministères clés.

Un témoin près du village a déclaré avoir senti le sol trembler, tandis que des images de la télévision libanaise montraient des hommes marchant sur un sol brûlé jonché de débris.

Un responsable du Hezbollah a déclaré que la nature de l’explosion n’était pas encore claire, tandis qu’un responsable de la sécurité libanais a déclaré que l’explosion s’était produite dans un dépôt d’armes.

Une source militaire a déclaré que des informations préliminaires montraient que l’explosion s’était produite dans un «centre du Hezbollah contenant des munitions» à la périphérie du village.

Les habitants soutiennent que les ambulances avaient emporté plusieurs blessés, tandis que l’Agence nationale de presse du Liban a signalé des dégâts matériels limités.

L’ANI a déclaré que l’explosion avait coïncidé avec d’intenses survols israéliens «qui n’ont pas quitté le ciel» au-dessus de la région depuis mardi matin.

L’armée israélienne a refusé de commenter l’explosion d’hier mardi.

La semaine dernière, les États-Unis ont intensifié la pression sur l’Europe pour interdire complètement le Hezbollah en affirmant que le groupe disposait de stocks d’explosifs en Grèce, en Italie et en Espagne.

La réserve d’armes présumée comprenait des fournitures de nitrate d’ammonium, la chimique responsable de la catastrophe de Beyrouth.

Mais la France, l’ancienne puissance coloniale au Liban qui dirige les efforts de reconstruction du pays, a déclaré qu’il n’y avait «rien de tangible pour confirmer une telle allégation».

La France appelle à une réforme après une explosion largement imputée à la corruption et à l’incompétence de la classe dirigeante libanaise.

Le gouvernement a démissionné à la suite de la catastrophe, qui a tué près de 200 personnes, blessé 6 500 autres et détruit d’énormes pans de la ville portuaire.

Une réserve de nitrate d’ammonium qui se trouvait non sécurisée dans un entrepôt a été accusée de l’explosion, bien que l’on ne sache toujours pas ce qui l’a enflammée.

L’explosion a plongé le pays dans sa pire crise depuis la fin de la guerre civile de 1975-1990.

Beyrouth a depuis été frappé par d’autres incendies, dont un qui a endommagé un centre commercial emblématique conçu par l’architecte anglo-irakien Zaha Hadid.

Les autorités libanaises ont rejeté les appels à une enquête étrangère sur l’explosion, favorisant une enquête locale qui a jusqu’à présent a conduit à l’arrestation de 25 personnes.

Les efforts pour former un nouveau gouvernement se sont avérés infructueux jusqu’à présent – le président Michel Aoun avertissant que le pays pourrait aller en «enfer» si aucun nouveau ministère ne prend forme.

Le chef de l’Etat a critiqué le Hezbollah et son collègue du mouvement chiite Amal pour avoir insisté sur le fait qu’ils devraient conserver le ministère des Finances dans tout nouveau gouvernement.

Le Hezbollah est traité comme un groupe terroriste par Washington, mais la France et l’UE font la distinction entre ses ailes armées et élues.

Les États-Unis rejettent cette distinction, avertissant que les armes achetées par l’Iran à la Chine et à la Russie pourraient faire échouer les efforts de réforme de Macron au Liban.

 

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