« Lutter contre la stigmatisation est important. On ne peut pas d’un côté pourfendre le racisme et de l’autre vouloir que certains soient punis pour leur orientation sexuelle », a déclaré un député du PDG, le parti majoritaire.
« C’est une initiative équilibrée », rappelle l’un de ses collègues, membre du SDG. « Il ne s’agit pas de légaliser l’homosexualité mais de la dépénaliser comme ce fut le cas ces près de cinquante dernières années au Gabon », fait-il observer. Le mariage des couples de même sexe et a fortiori la possibilité pour ceux-ci d’adopter des enfants restent interdits dans un pays où l’homosexualité est encore considéré comme tabou dans une large frange de la population.
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En Afrique, le Gabon est considéré comme l’un des pays les plus tolérants, notamment en matière religieuse où différentes croyances cohabitent en toute quiétude. « Le président, Ali Bongo Ondimba, est musulman dans un pays à majorité chrétienne sans que cela soit un sujet de débat. Cela ne viendrait d’ailleurs à l’esprit de personne ici », explique un professeur en science politique de l’UOB, la plus grande université du pays.
Le vote hier de l’Assemblée nationale a été largement salué par les associations de lutte pour l’égalité et contre les discriminations, tant au Gabon qu’à l’international.
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