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Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, enlevé en zone anglophone libéré



Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, enlevé le 5 novembre 2020, en zone anglophone du Cameroun a été libéré ce 6 novembre.

Il a été relâché par ses ravisseurs avec son chauffeur mais pas une dizaine d’autres personnes kidnappées avec eux près de Kumbo, dans la région du Nord-Ouest, a précisé à l’AFP un responsable des autorités locales, qui a requis l’anonymat.

Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, 90 ans, a été enlevé jeudi avec une dizaine de personnes dans l’ouest du Cameroun en proie à un sanglant conflit entre l’armée et des séparatistes, a annoncé vendredi l’archidiocèse.

Le cardinal à la retraite, célèbre au Cameroun pour ses inlassables tentatives de médiation entre les sécessionnistes anglophones et le gouvernement de Yaoundé, a été kidnappé en début de soirée près de Kumbo, dans la région du Nord-Ouest, « avec son chauffeur et une dizaine d’autres personnes », a expliqué dans un communiqué Mgr Samuel Kleda, l’archevêque de Douala, capitale économique du Cameroun.

 

Les rebelles armés se livrent fréquemment à des rapts, y compris de personnalités, depuis le début de ce conflit il y a près de quatre ans.

« Les otages ne sont pas encore libérés. Nous avons engagé des tractations pour obtenir leur libération, mais nous n’optons pas pour la violence car il faut préserver leur vie », a expliqué à l’AFP un responsable de l’administration locale qui a requis l’anonymat.

Ces kidnappings aboutissent d’ordinaire à la libération relativement rapide des otages, contre rançon ou au terme de négociations, mais quelques très rares personnes ont été exécutées, notamment des membres des forces de l’ordre, des enseignants et des civils accusés de collaborer avec l’Etat, qui attribue toujours ces rapts, jamais revendiqués, aux groupes séparatistes.

 

Ainsi jeudi, 11 enseignants enlevés deux jours plus tôt dans une école presbytérienne de Kumbo, ont-ils été relâchés jeudi sans avoir subi de violences par leurs ravisseurs, après une médiation de représentants de la population locale, selon les autorités presbytériennes, qui ont attribué le kidnapping à un groupe armé séparatiste anglophone.

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