Monté jusqu’à 2,56 mètres pour marquer face à la Sampdoria mercredi (2-1), le quintuple Ballon d’Or portugais s’est de nouveau appuyé sur sa puissance physique et athlétique.
« C air 7 » : ce dérivé de surnom colle si bien à Cristiano Ronaldo. Par rapport à la trajectoire fulgurante de sa carrière ou son art de tutoyer les sommets sur la durée, mais, surtout, en référence à son nouveau but fantastique en Serie A face à la Sampdoria mercredi soir (2-1). On jouait la 45e minute quand le quintuple Ballon d’Or France Football portugais s’est soudainement élevé dans le stade Luigi-Ferraris, pour reprendre de la tête un centre au second poteau d’Alex Sandro.
Aussitôt, les images de sa détente folle ont agité les médias et les réseaux sociaux. L’ex-joueur du Real Madrid a tout simplement été « flashé » à une hauteur estimée de 2,56 mètres. Soit un écart de 69 centimètres avec la surface du sol. Sur la vidéo, on peut remarquer qu’il impulse son saut avant son vis-à-vis et retombe après lui. Il est resté environ une demi-seconde en l’air.
Certes, « CR7 » montre très haut, et réalise une énorme prouesse physique et athlétique, mais il gère également très bien la distance avec son adversaire, la position de son corps face à la cage et ce centre rentrant et le timing de son impulsion et de l’impact. Autant d’éléments qui aboutissent au but parfait, d’autant plus difficile à arrêter pour le gardien avec la vitesse prise par le ballon.
Ce n’est pas son record
Ce but fait aussi penser à celui qu’il avait inscrit avec sa sélection face au pays de Galles (2-0), en demi-finales de l’Euro 2016. Sur un corner joué à deux, il était cette fois monté à… 2,61 mètres pour ouvrir le score de la tête. Son temps de suspension : 0,73 seconde.
« Le plus impressionnant, ce n’est pas la hauteur qu’il atteint, mais sa capacité à rester en l’air, ce temps de suspension. Quand un sportif est en grande forme, il a le sentiment de voler, analysait alors Laurent Tillie, sélectionneur de l’équipe de France de volley, dans nos colonnes. Pour obtenir cette amplitude, il y a la propulsion avec les jambes, mais c’est surtout une question de gainage du tronc. Pour un footballeur, il est plus compliqué de sauter haut. Il peut y avoir un adversaire dans la course d’élan. » Des propos qui résonnent toujours, trois ans et demi plus tard.
Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz
Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.
Newsletter
Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !