Visé par une obligation de quitter le territoire français, Laye,  l’apprenti boulanger guinéen de Besançon  s’est vu régularisé.

Stéphane Ravacley peut mettre fin à sa grève de la faim. Le boulanger de Besançon, qui refusait de se nourrir dans le but de  protester contre l’expulsion de son apprenti guinéen, a assuré jeudi 14 janvier que la situation du jeune homme avait été régularisée.

Le combat de Stéphane Ravacley n’aura pas été vain. Il vient d’assurer que la situation du jeune homme est ok. C’était  après une rencontre à la préfecture de la Haute-Saône.

Ce boulanger de Besançon a finalement obtenu la régularisation de son jeune apprenti guinéen Layé Fodé.   « Laye est régularisé.  Et il reprend le travail mardi », a assuré Ravacley, après un entretien avec le secrétaire général de la préfecture.

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Pris en charge en France en tant que mineur isolé, Laye Fodé Traoré n’avait pas obtenu de titre de séjour à sa majorité. La préfecture haute-saônoise considérait jusqu’à présent que les documents d’identité du jeune homme n’étaient pas authentiques.

Mais leur validation récente par l’ambassade de Guinée, qui  lui a délivré un acte de naissance, et la mobilisation en faveur de Laye Fodé Traoré ont mené la préfecture à revoir sa position, selon Stéphane Ravacley.

A l’annonce de sa régularisation, Laye Fodé Traoré, âgé de 18 ans, a « pratiquement pleuré », nous apprend  son maître d’apprentissage. « C’est une grande joie, une victoire. Maintenant, on va aussi se battre pour les autres qui sont dans le même cas ailleurs en France », a promis Stéphane Ravacley.

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