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L’approche française de l’iGaming donne aux Émirats arabes unis un aspect de plus en plus détendu

Igaming

Alors que de nombreux pays européens disposent d’une industrie iGaming en plein essor, la France est un absent notable de ce secteur devenu de plus en plus lucratif.

Philippe Latombe, du parti Mouvement Démocrate, a cherché à rectifier le tir plus tôt cette année en présentant des propositions visant à ouvrir un marché réglementé des casinos en ligne en France.

Le projet de loi 1248 visera à établir un délai de cinq ans pour que les opérateurs nationaux obtiennent les autorisations de lancement de sites de casino en ligne destinés aux joueurs français. Le marché resterait restreint jusqu’au 1er janvier 2030, avant d’être ouvert à tout autre opérateur international souhaitant lancer une plateforme de casino numérique en France.

Les partisans du projet de loi affirment qu’une ouverture partielle de la porte protégerait les intérêts des opérateurs de casino français alors qu’ils cherchent à établir une présence en ligne.

Cependant, alors que plusieurs opérateurs internationaux comptent déjà un nombre important de joueurs français sur leurs sites de casino, on pourrait affirmer que cette restriction est un exercice futile.

La proposition semble encore plus discutable par rapport à la position adoptée par des pays tels que les Émirats arabes unis (EAU), qui travaillent également à l’établissement d’un cadre formel pour l’iGaming.

Plusieurs grands opérateurs internationaux accueillent déjà des joueurs des Émirats arabes unis et d’autres pays du Moyen-Orient, malgré le fait que de nombreux pays de la région appliquent depuis longtemps des restrictions sur toutes les formes de jeu.

cliquez ici pour trouver les casinos en ligne arabes qui proposent des jeux tels que la roulette, le blackjack et les machines à sous aux joueurs de la région présente des vitrines qui pointent vers la perfection, la plupart des opérateurs répertoriés ayant une forte présence dans de nombreux autres pays à travers le monde.

L’Autorité générale de régulation des jeux commerciaux (GCGRA), récemment créée aux Émirats arabes unis, souligne à quel point son approche visant à créer une infrastructure permettant aux marques d’iGaming d’opérer est bien plus internationale que la position adoptée par la France.

L’ancien président-directeur général de MGM, Jim Murren, a été nommé pour superviser la GCGRA après avoir travaillé auparavant sur le marché nord-américain. Il sera épaulé par Kevin Mullally, qui possède également une vaste expérience dans la même région.

Ils veilleront à ce que le nouveau complexe intégré de Wynn Al Marjan Island, d’une valeur de 3,9 milliards de dollars, dont l’ouverture est prévue en 2027, soit pleinement conforme au cadre réglementaire et de licence des Émirats arabes unis.

Les deux hommes ont de solides antécédents en matière de collaboration avec des marques internationales de jeux d’argent et adopteront probablement la même mentalité lorsqu’il s’agira de développer le secteur iGaming aux Émirats arabes unis.

Le projet Wynn montre à quel point les Émirats arabes unis sont désireux d’accueillir les investissements étrangers – un concept qui semble étranger aux politiciens qui soutiennent le projet de loi 1248 en France.

Leur position est compréhensible dans une certaine mesure, le marché français des jeux d’argent étant encore sous le choc d’une série de controverses liées à la publicité qui ont fait surface lors du Championnat d’Europe de l’UEFA 2020.

L’Autorité Nationale des Jeux (ANJ), l’autorité de régulation des jeux de hasard en France, a ensuite sévèrement réprimé les opérateurs qui dépassaient les limites en termes d’activités de marketing, et ils restent prudents quant à l’idée de relâcher leur emprise sur le secteur.

Le tampon de cinq ans proposé dans le projet de loi 1248 donnerait à l’ANJ l’opportunité de s’assurer que les opérateurs français se mettent au pas, avant que le pays n’ouvre finalement ses portes aux marques internationales.

Cependant, on ne sait pas exactement comment la proposition répondrait au problème des opérateurs étrangers qui disposent déjà d’une base de données clients importante en France. Plusieurs autres pays ferment les yeux sur ce type de pratiques, mais la France semble résolue dans sa volonté d’adopter une approche « uniquement des marques nationales ».

Si l’ANJ décide d’interdire aux marques internationales d’iGaming d’opérer en France dans le délai de cinq ans proposé, elle court le risque que ces opérateurs tournent définitivement le dos au marché.

Comme en témoignent d’autres juridictions établies, permettre à des marques internationales réputées d’opérer aux côtés d’entreprises nationales contribue à élever les normes et offre aux joueurs une expérience iGaming plus diversifiée.

Il n’est pas encore clair si le projet de loi 1248 sera adopté sous sa forme actuelle, mais les politiciens français et le régulateur des jeux de hasard ont clairement une réflexion sérieuse à mener sur la meilleure façon de procéder.