Le samedi 4 novembre, un groupe d’hommes armés a pris d’assaut la principale prison de Conakry, en Guinée, libérant l’ancien dictateur guinéen Moussa Dadis Camara. Les autorités ont confirmé son évasion et ont également annoncé la fermeture des frontières du pays en réponse à cet incident.

Selon l’avocat de Moussa Dadis Camara, maître Pepe Antoine Lamah, l’ancien président guinéen n’a pas réussi à s’échapper de prison de son plein gré. Au lieu de cela, il aurait été enlevé par ce commando armé. Après des échanges de tirs nourris dans le centre de Conakry, Moussa Dadis Camara a été libéré par ce groupe lourdement armé. Cependant, dans des circonstances encore floues, il est retourné de lui-même à la Maison centrale de Conakry plus tard dans la journée.

Moussa Dadis Camara fait l’objet de poursuites judiciaires depuis un an pour son rôle présumé dans le massacre du 28-Septembre 2009, au cours duquel près de 160 personnes ont perdu la vie et environ une centaine de femmes ont été victimes de violences sexuelles. Deux ou trois autres anciens responsables, actuellement jugés pour leur implication dans ce massacre, ont également été extraits de la prison lors de cette attaque.

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Les circonstances entourant cette évasion et le retour volontaire de Moussa Dadis Camara en prison suscitent de nombreuses questions. Les autorités guinéennes sont en train de mener une enquête approfondie pour comprendre les détails de cet incident troublant et pour traduire en justice les responsables de cette opération d’évasion armée.