L’album « Yeko » de Yohan Le Ferrand, un dialogue musical entre l’Afrique et l’Europe

Après ses expéditions musicales en 2012 et 2019 en Afrique de l’Ouest, l’artiste polyvalent Yohan Le Ferrand, revient en Afrique avec, « Yeko », cet album à la fois collaboratif et fédérateur de deux continents, l’Europe et l’Afrique.

« Yeko », c’est est le nom du nouvel album de l’artiste-musicien, compositeur et arrangeur, Yohan Le Ferrand. Ce projet se veut un cadre artistique des rencontres musicales avec des musiciens africains et particulièrement maliens. Avec cet album collaboratif, le musicien français, Yohan le Ferrand, porte le dialogue musical entre l’Afrique et l’Europe à son sommet.

Disponible à la maison de distribution Back2Bam Production, à Rennes en France, la sortie de la série « Yeko » est prévue en septembre de l’année en cours, avec de prestigieux invités. Pendant ce temps, Yohan Le Ferrand met en avant « Yerna Fassè », premier extrait de cet album. Dans ce tube chanté avec Khaïra Arby, la voix d’or de Tombouctou, les mélomanes découvrent la transe des percussions du désert, les riffs de cuivres et le violon peul portant un refrain efficace dont les musiques traditionnelles ont le secret.

D’une voix angélique, Khaïra Arby nous livre cet ultime opus avant sa disparition en 2018. Elle y chante un Mali unifié dans la paix et le partage entre les différentes ethnies.

Notons que depuis 2012, Yohann Le Ferrand explore la musique d’Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement celle du Mali où il a été vu jouer à la guitare dans le spectacle de Rokia Traoré & Serge Aimé Coulibaly, puis aux côtés d’Inna Modja ou Tiken Jah Fakoly. Depuis ses débuts en musique traditionnelle bretonne, il s’est forgé une identité musicale avec des esthétiques afro-américaines (jazz/funk) qui l’ont l’amené naturellement en Afrique.

Eternel voyageur, cette rencontre avec la terre mère, racines de toutes ses influences, a su affiner son langage musical dans des compositions organiques aux teintes afro funk pop où la texture acoustique a toujours ce penchant universel.