La journée de « jeudi 13 mai 2021 », sera à jamais gravée dans les mémoires des fidèles musulmans et des chrétiens catholiques romains et protestants camerounais. Deux fêtes religieuses qui se célèbrent le même jour. Du jamais vécu, du jamais entendu, apprend-on. Qu’est-ce que cela signifie pour notre pays ? Difficile à donner une réponse exacte.
Ce jour, décrété férié, chômé et payé sur toute l’étendue du territoire camerounais, a été célébré avec faste et solennité dans les communautés, surtout musulmanes, après 30 jours d’abstinence et de prières intenses.
Quelques jours avant cette double célébration, les fidèles musulmans s’activaient dans les mosquées, les ateliers de couture, les salons de coiffure, les marchés et supermarchés, les abattoirs. Mais chose curieuse, les chrétiens catholiques et protestants, en dehors des célébrations eucharistiques dans les temples, de leur côté, semblaient ne rien avoir en vue. Allez donc savoir la raison !
« Pendant que les musulmans célébraient la fin du jeûne, les chrétiens quant à eux, célébraient la montée de Jésus-Christ au ciel, 40 jours après Pâques. Sans lire dans le secret de Dieu, nous, les populations camerounaises, devrions considérer cette heureuse coïncidence de la célébration de ces deux fêtes religieuses, comme un vibrant appel à la paix, au renforcement du vivre-ensemble, à la cohésion nationale, …. Les musulmans et chrétiens, sans risque de me tromper, ont un seul et même but, lequel n’est autre qu’adorer Dieu, sans distinction d’appellation », déclare un fidèle musulman.
Il n’est pas superflu de rappeler que le jeûne du mois de Ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’islam. Au cours de ce mois, les musulmans c’est-à-dire les adultes et les enfants ayant atteint la puberté, selon les courants de l’islam, ne doivent pas manger, boire, ni entretenir de rapport sexuel de l’aube au coucher du soleil. Et pour les chrétiens, l’Ascension représente un moment de concentration, mais surtout une opportunité d’entrer en parfaite relation avec Dieu, tout en Lui présentant nos intentions de prières, de raviver notre foi et que nos conditions de vie s’améliorent. En bref, que Jésus-Christ, son Fils bien-aimé, plaide pour eux, auprès de son père.