L’homme canadien accusé d’avoir pénétré par effraction dans la maison de San Francisco de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi. Il a frappé l’époux de 82 ans, Paul, à la tête avec un marteau. Finalement, il a plaidé non coupable d’accusations criminelles, mercredi.

David Wayne DePape, 42 ans, a été inculpé de tentative de meurtre, de cambriolage résidentiel au premier degré, de maltraitance des personnes âgées, d’agression avec une arme mortelle, de séquestration et de menaces contre un membre de la famille d’un agent public.

DePape a plaidé non coupable mercredi de toutes les accusations et a nié toutes les allégations, selon le procureur du district de San Francisco, Brooke Jenkins, dans un communiqué.

En novembre, DePape a plaidé non coupable des accusations criminelles fédérales liées à l’attaque contre le mari du président de la Chambre.

DePape a renoncé à son droit à un procès rapide et sa prochaine date d’audience sera le 23 février 2023, pour fixer une date pour un procès devant jury, a déclaré Jenkins.

Un officier de police de San Francisco a témoigné plus tôt en décembre qu’il avait été témoin de l’attaque d’octobre.

Les procureurs disent que le suspect, exigeant de voir le président de la Chambre démocrate, était entrée par effraction chez elle et avait attaqué son mari. L’agression a alimenté les craintes de violence politique aux États-Unis à l’approche des élections de mi-mandat de novembre.

Après l’attaque, Paul Pelosi a subi une intervention chirurgicale pour une fracture du crâne et des blessures au bras droit et aux mains. Il est sorti de l’hôpital début novembre.

DePape a été arrêté sur les lieux. Les procureurs disent aussi DePape avait menacé de prendre en otage la présidente de la Chambre.