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La tradition des casinos en France et la mutation vers le jeu en ligne



L’histoire de France des casinos passe par le filtre ambivalent du rapport aux jeux d’argent, tolérés entre les lignes des interdits.

« Casino », petite maison en italien, c’est d’abord un espace privé ou semi-privé, à l’abri des regards, au sein d’un domaine plus vaste où sont données des fêtes. Le concept traduit le caractère licencieux que conserve longtemps le jeu. 

François 1er a voulu instituer la Blanque, la loterie nationale du pays. Elle devait rapporter une redevance annuelle au Trésor royal. Mais, le Parlement de Paris s’inspire de l’Église pour s’y opposer ! 

Les Édits d’interdiction trahissent l’incapacité de l’État à supprimer ces divertissements populaires, prisés par la noblesse. 

Le jeu, mode de gouvernance royale

Louis XIV a l’ambition de garder le contrôle sur la noblesse, en la rendant courtisane. Les jeux sont de bons moyens pour que l’aristocratie se mette en scène pour plaire et s’oublier dans la société de Cour.

Les théologiens chargés de résoudre les cas de conscience, appelés casuistes, justifient que les jeux deviennent licites, s’ils restent « raisonnables et modérés ». L’interdit du jeu n’était présent qu’à cause de ses conséquences néfastes, comme la colère, le blasphème et la ruine. 

Les loteries étendent leur toile européenne

La loterie apparaît aux Pays-Bas bourguignons et sa grande popularité se répand dans les grandes villes du nord de l’Italie.

Gênes met au point une loterie à numéros, le loto. Son succès grandissant atteint Rome dont les interdits officiels volent en éclat. Les royaumes d’Europe perçoivent tout l’intérêt loterie d’État. 

La venue de Casanova à Paris, un moment-charnière ?

Casanova, dont le patronyme pourrait nous inspirer un trait de famille avec « Casino », nous arrive tout droit de Venise, où s’est édifié, en 1638, le plus ancien Casino Di Venezia, encore en activité. 

Sous l’impulsion de Casanova, récemment arrivé à Paris, l’école Militaire obtient les lettres d’approbation de sa loterie à numéros, en 1757. Cet apport financier permet aux établissements de boucler leur budget pour terminer les travaux. En 1776, les loteries privées repassent sous le contrôle de la Couronne. 

La France à l’origine de la roulette et des jeux de 52 cartes

Au début du XVIIIè siècle apparaît le jeu de la roulette, aux règles incertaines. Le Parlement de Bordeaux l’interdit en 1716. Mais le Mercure de France le déclare « très en vogue depuis deux ou trois ans », en 1726. La « roulette » en question n’est qu’une version primitive de ses descendantes ! C’est néanmoins la coqueluche des maisons de jeux parisiennes. Elle est bannie par Louis XV et réapparaît presque aussitôt. 

La roulette est reprise à Londres, quasiment à la même époque, sous le nom de « roly-poly », puis EO « even/odd », (pair-impair). Sur le même modèle, les maisons de Palais-Royal en France, instituent le modèle à 36 cases, qui caractérise la Roulette Française. 

Si le cœur de l’attraction est au point, le casino français s’institutionnalise. 

Le Roi des flambeurs à Versailles

À la cour, depuis le Roi-Soleil, le Monarque doit être un « flambeur » et pousser ses courtisans à l’imiter. 

Des aristocrates transforment leurs propriétés en maisons de jeux, comme l’hôtel de Transylvanie. Des centaines de personnes se rassemblent dans une maison de la rue Saint-Honoré et pratiquent un dérivé de la roulette.

L’argent récolté par la police, lors des descentes, servait aussi à bâtir des maisons de santé, où on soignait les maladies vénériennes. L’Ancien Régime est si calculateur qu’il imprime des cartes à jouer, qui lui rapportent gros, alors qu’elles sont destinées à des jeux présumés « illicites ». 

L’interdit, facteur aggravant de révolution

Les moralistes éclairés ont dénoncé le jeu, poussant la royauté à envoyer sa police sévir contre les appartements des joueurs. 

La révolution abolit les jeux, mais sans plus d’efficacité. Le directoire rétablit la loterie d’État. Neuf maisons de jeu sont autorisées à Paris contre une forte redevance. Napoléon tolère les casinos dans les villes thermales. 

Au XIXᵉ siècle, les « cercles » prennent la relève et créent le baccarat. Le casino de Monte-Carlo naît en 1865

Les jeux de hasard sont licites dans les casinos des villes thermales et balnéaires, en 1907.

Jeux en ligne à la vitesse d’internet

La France autorise les jeux en ligne en juin 2010, en homologuant 17 licences pour 11 opérateurs, qui ne feront que croître. Mais, depuis plusieurs années, ceux qui ne supportent pas les restrictions nationales s’exilent sur d’excellents sites en ligne comme casino-bonus.club

Officiellement, les jeux d’argent et de hasard sont toujours interdits… sur le même registre ambigu qu’on l’expose ci-dessus.



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