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La « tontine sexuelle » chez les élèves béninois, le nouveau cheval de bataille des ONG qui fait froid dans le dos



C’est grave au bénin ohh  ! Un nouveau phénomène dangereux embrase silencieusement les collèges et les lycées !  Certains es élèves sont prêts à tout pour épargner de l’argent afin de s’assurer un avenir meilleur ou une vie de luxe. Le moyen le plus efficace pour certaines de ces jeunes filles d’atteindre cet objectif est de prendre des parts dans ce qu’on appelle désormais la « tontine sexuelle ». 

Un « business » lucratif qui évolue dans un environnement où la loi de l’omerta (silence) est la règle d’or ! Les ONG sont au four et au moulin pour sauver le peu de jeunes filles encore récupérables ! Un véritable casse-tête…

N’allez pas du tout croire que vous êtes en plein rêve Wanda People, réveillez-vous ! Vous êtes bel et bien au cœur d’une froide réalité qui fait silencieusement des ravages dans les établissements scolaires au pays de Patrice Talon. C’est une ONG du pays qui a brisé la loi de l’omerta en révélant au cours de ses activités l’existence d’une « tontine sexuelle » dans certains collèges et lycées du Benin ! On aura tout vu…

Tenez-vous prêts, le process et la structuration de cette hideuse activité est calqué sur le model des réunions (tontines) classiques des adultes. Les parts de la « tontine sexuelle » commencent à partir de 5000 Francs CFA ! Certaines élèves souscrivent le double ou même le triple. Tout dépend de la capacité de l’intéressée à supporter plusieurs rapports sexuels dans la journée. Géneviève F, 17 ans éleve dans un collège de la ville assume et témoigne : « C’est un choix et il faut l’assumer ».

Concrètement, le phénomène de la « Tontine sexuelle » ou « Tontine du sexe » consiste pour de jeunes élèves (parfois des apprenties) à se positionner à des endroits stratégiques, les soirs surtout, pour appâter les hommes. Souvent jeunes, fraiches et prêtes à tout, elles récoltent de l’argent qu’elles font mettre en tontine (petite épargne informelle) pour subvenir à leurs besoins ou pour supporter leur scolarité ou leurs frais de formation. La faute à qui alors  ?

A en croire Anicette Agbokannou, responsable d’une ONG qui travaille à lutter contre le phénomène : « Les filles membres se connaissent et n’ignorent pas à quelle activité elles souscrivent leurs parts. La tontine se fait chaque jour ou chaque semaine selon les cas. A la tête de ces pseudo-associations, une matrone ou une jeune fille responsabilisée dans le lot. » Les go sont alors très organisées.

L’ampleur est telle que plusieurs ONG du pays ont fait de cela leur cheval de bataille, afin de sauver les filles encore récupérables. « Nous avons noté ces comportements déviants dans certains établissements de Cotonou. Il faut dire aussi que ça se répand très rapidement. D’ailleurs, la pratique a commencé à s’étendre aux collèges des zones rurales », déplore une autre responsable d’ONG rencontrée.

Le pire dans le drame, c’est la conviction de ses filles qui ne voient en rien un quelquonque acte de prostitution. Une élève de 17 ans explique : « Il ne s’agit pas de prostitution ! Certaines parmi nous n’ont qu’un seul bailleur de fond, si ce dernier est prêt à supporter tous ses besoins et lui permettre de tenir dans la tontine ». Elle l’illustre avec un exemple bien précis.

Selon son récit, une de ces camarades en classe de première s’était trouvé un « bon copain », qui lui garantissait une prise en charge hebdomadaire de 20.000F. Cela lui permettait de tenir ses trois parts dans sa tontine, à raison de 5000F la part et de subvenir à ses propres besoins. Mais l’aventure a tourné court. Ce que la jeune dépeint comme la « jalousie excessive » de son « chéri » l’a obligée à y mettre un terme.

Pour ces filles, c’est juste un moyen pour atteindre leurs vrais objectifs. Geneviève F explique : « Si je me suis engagée dans cette voie, c’est pour me faire un avenir. Mes parents ne voulaient plus assurer ma scolarité parce que j’avais repris la classe de Quatrième. Depuis quatre ans, je n’ai plus repris aucune classe et je dois affronter le BAC dans un an ». Une voie truffée d’épines et de risques !

Dans un entretien à un journal éducatif, Emma  Mongbo, directrice d’une organisation qui a connaissance du phénomène et le combat  insiste sur les risques encourus par celles qui s’adonnent à cette pratique. « Elles sont exposées aux IST (infections sexuellement transmissibles) d’abord parce que souvent, ce sont les « grotos » (personnes âgées et riches) qu’elles vont rencontrer.  Et il faut se dire que parmi ces « grotos », il y a des personnes séropositives. Surtout, les filles ne savent pas exiger des clients le port des préservatifs puisqu’elles cherchent l’argent. Ensuite les filles qui se livrent à cette activité n’arrivent pas à apprendre. Et là, c’est une perpétuation de la pauvreté, de la misère parce qu’elles regardent aujourd’hui l’argent. Elles n’arrivent pas à viser loin. Elles pensent vivre leur vie.»

Une vérité que ces dernières se doivent de prendre en compte si elles veulent vraiment réussir leur vie…

Permettons à nos enfants, et nos petites sœur de s’éduquer et de s’émanciper de la manière la plus saine possible. Oeuvrons pour ne pas les laisser en proie aux prédateurs. Donnons leur les moyens de faire leurs choix sans se prostituer avec des jobs et des stages.

Petites sœurs si vous nous lisez, celles qui cherchent à se faire de l’argent et qui ont des talents à vendre, cherchez plutôt un job réglo.

[email protected]

Pour celles qui savent écrire.

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