La Russie promet de l’engrais gratuit pour le Kenya et le Nigeria

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré vendredi que Moscou préparait gratuitement deux livraisons d’engrais au Kenya et au Nigeria.

S’adressant à la chaîne de télévision Rossiya 24, Sergey Vershinin a déclaré que la Russie souhaitait envoyer ses engrais, bloqués dans les États baltes, aux pays qui en ont le plus besoin.

Interrogé sur la prolongation de l’accord céréalier d’Istanbul, officiellement connu sous le nom d’Initiative céréalière de la mer Noire, le diplomate a expliqué qu’il dépendait de la réalisation de « progrès tangibles » sur des problèmes majeurs, qui bloquent l’accès des produits agricoles et des engrais russes au marché mondial.

« Les conditions de l’extension de la transaction sont toujours la reconnexion du Rosselkhoznadzor à SWIFT, la reprise de l’approvisionnement en pièces détachées et de l’entretien des machines agricoles, la réassurance des biens agricoles et la levée de l’interdiction de leur accès aux ports, la levée sanctions des entreprises russes et de leurs propriétaires qui se livrent à la production de nourriture et d’engrais », a-t-il déclaré.

Moscou a proposé plus tôt de donner aux pays pauvres 262 000 tonnes d’engrais russes bloqués dans les ports de Lettonie, d’Estonie, de Belgique et des Pays-Bas.

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La première et unique cargaison de 20 000 tonnes a été envoyée des Pays-Bas au Malawi.

Le président Vladimir Poutine a dit le mois dernier que les dirigeants de plusieurs pays africains l’avaient contacté concernant la possibilité d’obtenir des engrais russes.

La Russie est le premier exportateur mondial d’engrais. En mars, il a accepté une prolongation de 60 jours de l’accord sur les céréales, qui a été négocié par Türkiye et l’ONU en juillet dernier pour expédier des produits agricoles depuis trois des ports ukrainiens de la mer Noire.

« L’opération militaire spéciale » de la Russie , lancée en février de l’année dernière avait bloqué les expéditions.

Moscou a estimé qu’il ne pourrait pas prolonger l’accord au-delà de la mi-mai à moins que l’Occident ne supprime les obstacles à l’exportation de ses céréales et de ses engrais.