Je vais m’agenouiller devant mon mari. Telle est la déclaration faite par la présidente de la Tanzanie. Déclaration qui servira de leçon à toutes les femmes qui pensent être au même pied d’égalité que les hommes. En effet, si de nombreuses femmes pensent aujourd’hui que se soumettre à leur mari est une sorte d’exploitation et un signe de faiblesse, cette grande personnalité tanzanienne soutient fermement le contraire.

Le 19 Mars dernier, Samia Suluhu Hassan devenait la première femme en Tanzanie à accéder à la magistrature suprême du pays quelques jours seulement après le décès de John Magufuli, président de la Tanzanie. Celle qui était depuis 2015, la première femme vice-présidente de l’histoire de la Tanzanie, prêtait serment pour tenir jusqu’en 2025, les rênes du plus grand pays d’Afrique de l’Est. Mais la particularité de cette femme de soixante ans ne s’arrêtait pas là, la nouvelle présidente tanzanienne était également une femme musulmane visiblement très versée dans les préceptes de sa religion.

Dans une vidéo qui depuis quelques jours fait le buzz sur la toile, la présidente tanzanienne engageait ses concitoyennes musulmanes à ne pas renier, ni abandonner les préceptes enseignés par l’Islam au nom du principe d’égalité des sexes.

« Certains d’entre vous diront que nous sommes égaux dans tous les aspects de la société. Non ! Ce n’est pas la bonne position. Même moi, en tant que vice-président, je vais m’agenouiller devant mon mari. Je ne m’agenouille pas parce que je suis inférieure, c’est à cause de l’amour et de l’affection. Ne quittez pas cette tradition pour que nous puissions renforcer le lien de nos familles et élever nos enfants avec de bonnes manières », avait déclaré en substance Samia Suluhu Hassan dans la vidéo.

Elle démontre ainsi qu’en dépit de la position de force qu’elle occupe, Hafidh Ameir reste son mari et chef de famille.

Samia Suluhu Hassan, avec nettement plus de pouvoir, est devenu la seconde représentante de la gente féminine musulmane au sein des plus hautes sphères du pouvoir à être une adepte de l’hijab. Sa déclaration reste au top des débats sur les réseaux sociaux.