Pendant que certains portent un regard critique sur les activités de l’armée française dans le Sahel, les chefs d’Etat dont leurs pays composent du 5G Sahel encouragent la poursuite de l’engagement militaire au Sahel.

C’est à l’occasion du sommet à Pau ce lundi que les cinq chefs d’Etat du 5G du Sahel notamment du Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad ont « exprimé le souhait de la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel ».

A cet effet, le président français a annoncé l’envoi de 220 soldats supplémentaires pour renforcer la force Barkhane.

Malgré le souhait du G5 du Sahel à voir l’engagement militaire dans le Sahel, la demande la lumière sur les 41 hommes perdus au Sahel depuis sa première intervention en 2013.

Par ailleurs, le président français et ses homologues africains ont convenu de mettre en place pour coordonner leur action dans « un nouveau cadre politique, stratégique et opérationnel « baptisé » Coalition pour le Sahel », rassemblant le G5 Sahel, la force Barkhane et les pays partenaires.

Ils ont en particulier décidé de « concentrer immédiatement leurs efforts militaires dans la zone des trois frontières » (Mali, Burkina, Niger) « sous le commandement conjoint de la Force Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel », où se sont concentrées les attaques ces derniers mois, en ciblant en priorité le groupe Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS).