La Police tunisienne démantèle un abris de réfugiés devant le HCR

La police tunisienne a utilisé mardi des gaz lacrymogènes pour disperser une centaine de demandeurs d’asile et de migrants africains qui campaient depuis environ 25 jours devant le siège de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans la capitale, Tunis.

Dans une lettre ouverte, le groupe de 15 pays subsahariens a déclaré s’être « réfugié » près du bâtiment après avoir été « chassé » de plusieurs villes tunisiennes à la suite d’un discours prononcé en février par le président Kais Saied dénonçant l’immigration clandestine.

Mais les riverains n’étaient pas satisfaits de leur présence disant qu’ils « bloquaient le passage » et que les gens ne pouvaient « plus sortir de chez eux ».

« Ils ne se soucient pas des gens ou des femmes, ils ne respectent pas les personnes âgées ou les jeunes. Ils ne se soucient de rien. Si vous passez par ici, ils peuvent vous frapper et vous dire de partir », a déclaré Elyes Ben Zakour, un habitant.

 

La police tunisienne procède à des arrestations

Le demandeur d’asile malien, Famoussa Koita, a expliqué à Africanews qu’il avait reçu son statut et avait passé son entretien de réinstallation, mais que d’autres étaient de plus en plus frustrés par la longue attente pour que leur dossier soit traité par l’agence des Nations Unies.

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« Il y en a d’autres comme moi qui sont ici depuis plus de deux ou trois ans et qui n’ont pas été convoqués. Cela est dû aux procédures de candidature », a-t-il déclaré.

Le 3 avril, l’agence en Tunisie a annoncé sur sa page Facebook qu’elle avait arrêté « toutes les activités d’enregistrement et de pré-enregistrement du 31 mars au 17 avril en raison d’une migration du système d’enregistrement et d’identité ».

Cette suspension « temporaire » concernait « toutes les opérations du HCR dans le monde ».

Un journaliste de l’AFP présent sur les lieux a déclaré qu’après la dispersion des migrants, ils ont vu que les caméras de surveillance et les fenêtres du bâtiment de l’ONU avaient été brisées.

Parallèlement, un porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, a précisé à l’AFP que la police était intervenue « à la demande du HCR » et que 80 migrants avaient été arrêtés, dont 30 placés en garde à vue.

Lire aussi : Tunisie : 10 migrants africains perdent la vie dans un naufrage 

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