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LA POLICE PERQUISITIONNE UN INSTITUT DE SONDAGE AVANT LA PRIMAIRE DE L’OPPOSITION



Des policiers ont effectué une perquisition à Hongkong dans les bureaux du Public Opinion Research Institute (PORI), un institut indépendant d’études d’opinion qui aide l’opposition à organiser des primaires en vue des élections législatives de septembre dans le territoire, a annoncé, samedi 11 juillet, le responsable de cet institut.

Cette perquisition, qui a eu lieu vendredi soir à la veille des primaires organisées ce week-end, intervient alors que la Chine a promulgué, le 30 juin, une loi draconienne sur la sécurité nationale, imposée à Hongkong après des mois de manifestations massives l’an dernier.

Robert Chung, président du PORI, a expliqué aux journalistes que des policiers ont recopié des fichiers à partir des ordinateurs.

 

« Cet incident vise à créer un effet dissuasif »

La police a indiqué avoir agi après des informations selon lesquelles les ordinateurs de PORI avaient subi une intrusion entraînant une fuite illégale de données personnelles. M. Chung a assuré avoir obtenu un « engagement verbal » de la police de ne pas utiliser d’informations non liées à cette fuite présumée.

Le PORI a aidé le camp prodémocratie à organiser les primaires qui désigneront des candidats aux élections du Conseil législatif, prévues le 6 septembre. M. Chung a assuré que le système de vote était sécurisé et que les opérations étaient légales et transparentes. « Les élections primaires sont une approche pacifique, rationnelle et non violente pour exprimer l’opinion publique », a-t-il déclaré.

Un ex-député prodémocratie, Au Nok-hin, qui a aidé à organiser le scrutin, a estimé, pour sa part, que la police cherchait à interférer dans les activités de l’opposition. « Cet incident est très vraisemblablement lié aux primaires et vise à créer un effet dissuasif », a-t-il dit dans un communiqué.

De longues files d’attente étaient visibles dans plusieurs quartiers devant les bureaux de vote pour ces primaires, ouverts samedi à partir de midi.

Le PORI organise régulièrement des sondages d’opinion sur la popularité des dirigeants et de la police qui ont montré une chute de la confiance envers eux depuis les manifestations. Sa dernière étude en date, publiée vendredi, montre que 61 % des personnes interrogées pensent que Hongkong n’est plus une « ville libre » depuis l’entrée en vigueur, la semaine dernière, de la nouvelle loi sur la sécurité nationale.

Cette loi vise à y réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères, en réponse au mouvement de contestation visant, depuis l’an dernier dans ce territoire semi-autonome, le pouvoir central.

Elle constitue le changement le plus radical pour Hongkong depuis sa rétrocession par le Royaume-Uni à la Chine, en 1997. Les militants prodémocratie redoutent une érosion sans précédent des libertés et de l’autonomie accordée à l’ancienne colonie britannique.

 

Le Monde avec AFP

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