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La pandémie révélatrice des maux du monde de la culture?



 

La pandémie de Covid 2019 a totalement mis à l’arrêt le monde tandis que la succession de vagues devient presque lancinante. Le monde de l’art souffre lui aussi. Dans la plupart des pays, les scènes sont fermées, les théâtres sont portes closes depuis des mois. La liste est sans fin et au fur et à mesure du ressac, les artistes espèrent, désespèrent et glissent doucement vers le spleen quand ce n’est pas le découragement et la dépression. Est-ce que cette période ne serait pas aussi l’occasion de reintérroger le monde de la culture et de se l’approprier en attendant les jours meilleurs ?

 

La culture un business comme un autre?

 

La culture est devenu un business. Elle n’a pas échappé à la commercialisation. Les artistes ont toujours eu besoin d’argent pour vivre, mais rarement ils auront été autant dépendant du marché. Les grands donateurs et mécènes ont toujours existé, quand ce n’était tout simplement pas l’Etat qui les subventionnait pendant les monarchies et l’Église. Néanmoins, l’artiste n’était pas la proie du grand public et l’esclave de son succès et finalement, confinement ou pas, il pouvait poursuivre son art tant que son mécène le suivait. La pandémie a montré la fragilité du système culturel qui s’est écroulé comme tout autre secteur économique. Pourtant, est-ce que l’art est mort où en voie de disparition, est-ce que la culture se meurt ou alors ne serait-ce pas plutôt une libération?

 

Le monde de la culture à l’arrêt

 

La Covid-19 a montré que ce que l’on pensait impossible, ne l’était pas. L’humanité a dû s’asseoir sur ses certitudes et affronter un monde nouveau débarqué dans un claquement de doigt. Tous les scénarios catastrophes étaient peu de chose face à cette réalité. Le monde de la culture s’est arrêté. C’est évidemment un drame économique pour toutes les personnes qui travaillent de près ou de loin dans la culture. Le domaine le plus pénalisé est sans doute le spectacle vivant. Les mesures barrières ont compliqué les choses, mais la décision de fermer les salles de concert, de théâtre et les cinémas a provoqué l’ire des professionnels. On oublie volontiers les musées eux aussi pris dans la nasse. Si chacun défend son beurre, les tentatives avortées des stars pour débloquer la situation en se sont soldées par une fin de non-recevoir du public. Il faut comprendre qu’entre les hôpitaux et le manque de moyens criant et les larmes des acteurs à l’abri du besoin, la population a trouvé cela déplacé. Surtout, l’utilisation de l’art comme un bien économique qui pourrait disparaître semblait être un argument pour le moins fallacieux. Cette tentative de glissement sémantique d’un bien de consommation culturel à l’art a semble-t-il échoué. Il est évidemment regrettable de ne pas pouvoir aller écouter un concert, assister à un spectacle de danse ou admirer les toiles dans un musée, mais on peut jouer de la musique, danser, peindre, chanter, écrire, sculpter… Beau, laid, brillant ou insipide, pratiquer une activité artistique appartient à tout le monde.

 

L’art et la culture, la grande confusion

 

Finalement, on a bien compris que le talent et le génie ne sont plus les conditions existentielles d’un artiste. Imaginons un monde où tous les artistes seraient médiocres, sans créativité et sans talent. Pensez-vous que les maisons de disques, les théâtres et les opéras feraient amende honorable et fermeraient leurs portes en attendant la prochaine génération? Bien sûr que non, il faut nourrir la bête et donc avoir des artistes qui font du chiffre et peu importe le talent. Il suffit de regarder les classements des meilleures ventes, que ce soit pour les disques, les livres, le cinéma. On peut dire que ce qui fonctionne, c’est plutôt ce qui divertit. On confond volontiers le divertissement et la Culture qui a définitivement perdu son C majuscule lorsqu’elle a été associée à l’industrie, puis jetée en pâture dans le populaire. La culture populaire ou en anglais pop culture, c’est un peu ce que Mac Do est à la gastronomie. Celle-ci est très largement menacée par la pandémie, justement parce qu’elle est dépendante de la consommation.

 

 

La culture un pis-aller pour échapper à l’ennui?

 

C’est là encore un argument que l’on entend beaucoup. Que vont faire les gens ? Et bien la culture, c’est pourtant aussi simple qu’ouvrir un livre. N’importe quel livre, même un roman de gare… Ils peuvent tout fermer, il y aura toujours des livres. C’est là que vient encore s’immiscer le business avec un choix entre le libraire d’à côte ou la boutique en ligne d’un géant californien? La vérité, c’est qu’il y a de plus en plus d’offres en ligne de petites librairies indépendantes et ce qui les tue, ce n’est pas la fermeture du confinement, aussi injuste soit-elle, ni la concurrence des géants, mais tout simplement le choix des consommateurs qui n’en ont plus rien à faire des livres parce que les réseaux sociaux les divertissent suffisemment. Et si cet intermède pouvait mener à passer de spectateurs à acteurs, pour sauver la culture ? Forcément, Internet permet d’accéder aujourd’hui à tous les divertissements possibles et imaginables, mais pas en vrai. C’est amusant. Dans un monde où même les rencontres se font virtuellement, il a fallu la pandémie pour qu’on réalise que le virtuel reste du toc… C’est aussi une victoire pour l’art, non ?

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