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La mère du président Nkurunziza est-elle morte 24 h après son fils ?



Le mardi 9 juin 2020, le président Pierre Nkurunziza a quitté la terre des vivants. 24 h après, c’est à dire le mercredi 10 juin, nous avons appris la mort de sa mère. Une information qui s’est vite répandue sur les plateformes.

Alors que le président sortant Pierre Nkurunziza est décédé ce mardi 9 juin 2020, des sources locales confirment la mort de sa mère, mercredi 10 juin 2020, soit au lendemain de la disparition de son fils.

Selon la presse burundaise, la mère du président était gravement malade avant l’annonce brusque de la mort de son fils, des suites d’une crise cardiaque selon la version officielle. Les mêmes sources rapportent que l’épouse de l’ancien président et l’un de ses enfants se trouvent actuellement au Kenya, en pleine lutte contre le Coronavirus.

Les rumeurs sur la  mort  de la mère du président circulent largement sur les réseaux. Cependant, le gouvernement a officiellement démenti que la mère de feu Pierre Nkurunziza est morte.

Interviewé par la BBC, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, a catégoriquement démenti que la famille du défunt président est à nouveau endeuillée, du fait de sa mère. « La mère du défunt président est malade, mais elle n’est pas morte », a-t-il dit.

À la fin du mois dernier, l’épouse de Pierre Nkurunziza, Denise, a été évacuée au Kenya pour recevoir des soins médicaux. Elle est de retour au Burundi après avoir passé un peu plus d’une semaine dans un hôpital de Nairobi.

Président Nkurunziza Doingbuzz

Pour rappel, Pierre Nkurunziza est un homme d’État burundais. Son père est hutu et sa mère tutsie. Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place.

En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.

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