Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante de 21 ans de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), est portée disparue depuis plusieurs jours, plongeant sa famille et ses proches dans une angoisse sans précédent. Sa mère, Rosemine Ndjondo, qui réside à Kinshasa en République Démocratique du Congo, a lancé un appel poignant sur TikTok, espérant obtenir des nouvelles de sa fille chérie.

Une disparition inquiétante : Les faits marquants

Le 2 octobre dernier, Alexandra, également connue sous le nom d’Alexya Martina, a été aperçue pour la dernière fois vers 15h40 dans le secteur de l’île Saint-Quentin, un lieu qu’elle fréquentait régulièrement pour prendre des photos. Depuis ce jour, plus aucun signe de vie de la jeune étudiante. Son téléphone portable est resté muet, ce qui inquiète encore plus ses proches.

Face à cette disparition inquiétante, sa mère n’a pas tardé à réagir. Dès les premiers jours sans nouvelles, elle a contacté la police de Trois-Rivières pour signaler la disparition d’Alexandra. Mais c’est sur TikTok que Rosemine Ndjondo a choisi de partager son désespoir avec le monde entier. Dans une vidéo bouleversante, elle lance un cri de cœur, appelant sa fille à rester forte et promettant de tout faire pour la retrouver :

« Je suis une mère tellement triste! Alex, reste forte. Je n’arrêterai pas de te chercher jusqu’à ce que je te retrouve, mon bébé. »

Cette vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, a attiré l’attention du public et suscité une vague d’émotions.

La Sûreté du Québec à la rescousse

La disparition d’Alexandra a pris une tournure plus sérieuse ce week-end avec l’arrivée des plongeurs et d’un hélicoptère de la Sûreté du Québec (SQ) sur l’île Saint-Quentin pour intensifier les recherches. Ce soutien est venu renforcer les efforts déjà déployés par la police de Trois-Rivières. Toutes les hypothèses sont à l’étude, et aucune piste n’est écartée à ce stade de l’enquête.

Un mouvement de solidarité étudiant

Au-delà des forces de l’ordre, la disparition d’Alexandra a également mobilisé ses amis et la communauté étudiante de l’UQTR. Une trentaine d’étudiants, principalement originaires du Cameroun, du Congo et du Sénégal, ont décidé d’organiser leurs propres recherches. Ils ont quadrillé l’île Saint-Quentin, distribuant des affiches et parlant aux passants dans l’espoir de récolter le moindre indice.

« Les gens ont peur pour elle. On craint le pire, mais on garde espoir de la retrouver saine et sauve, » a déclaré Mardoche Assani, l’un de ses camarades de classe.

Un modèle d’étudiante : Assidue et ambitieuse

Alexandra Martine Diengo Lumbayi est décrite par ses proches comme une jeune femme déterminée, concentrée sur ses études en administration des affaires à l’UQTR. Installée au Canada depuis un an, elle s’était rapidement intégrée dans la vie universitaire et sociale de Trois-Rivières. Ses amis, tout comme sa mère, la décrivent comme une personne réfléchie et posée, des qualités qui rendent cette disparition encore plus incompréhensible.

Un espoir qui perdure

Rosemine Ndjondo, qui prévoit de se rendre prochainement à Trois-Rivières, reste résolument optimiste. Elle espère retrouver sa fille saine et sauve, malgré l’angoisse qui ne cesse de croître au fil des jours. Les autorités et la communauté étudiante continuent de se mobiliser, et toute personne ayant des informations est priée de contacter la police de Trois-Rivières.

Conclusion : Un appel à la prudence et à la solidarité

Ce tragique événement rappelle à quel point la prudence est de mise dans les espaces publics. L’île Saint-Quentin, généralement paisible, est aujourd’hui le théâtre d’une mobilisation sans précédent pour retrouver une jeune étudiante pleine de vie. Cet appel à l’aide lancé par une mère désespérée est aussi un signal d’alerte pour tous les parents et proches d’étudiants. Il est primordial de rester vigilant et de soutenir ceux qui en ont besoin. Alexandra, où que tu sois, nous espérons tous te voir revenir saine et sauve.