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La France suspend ses opérations militaires au Mali



La France tourne le dos à l’armée  malienne. Le pays vient de suspendre les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes. A en croire Paris, c’était dans l’attente de pousser la junte au pouvoir vers la transition politique exigée par la communauté internationale.

« Des exigences et des lignes rouges ont été posées par la CEDEAO et par l’Union africaine pour clarifier le cadre de la transition politique au Mali , et  dans l’attente de ces garanties, la France (…) a décidé de suspendre, à titre conservatoire et temporaire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes ainsi que les missions nationales de conseil à leur profit », a annoncé jeudi 03 juin 2021  le ministère des Armées, après un second coup d’Etat en neuf mois au Mali.

« Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes », conclut le ministère.

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Par cette décision, Paris manifeste sur le terrain sa condamnation du coup d’Etat, et tente d’appuyer les pressions de la communauté internationale sur les militaires putschistes du Mali pour obtenir un retour du pouvoir aux mains de civils à l’issue d’élections prévues courant 2022.

La force française Barkhane, forte de 5 100 militaires au Sahel, continuera d’opérer mais pour l’heure en solo.

Pour rappel, lors du premier coup d’Etat, le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, accusé de corruption et d’impuissance face à l’insécurité, a été renversé après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. La junte s’engage alors à une transition vers un pouvoir civil dans les 18 mois.

Un second coup d’Etat

Le 15 avril 2021, les autorités de transition fixent dans ce sens des dates en février et mars 2022 pour les élections présidentielles et législatives.

En mai, les militaires, mécontents d’une recomposition du gouvernement décidée suite à une contestation, arrêtent le président et le Premier ministre, Bah Ndaw et Moctar Ouane, conduits sous la contrainte au camp militaire de Kati.

La Cour constitutionnelle déclare ensuite chef de l’Etat et président de transition le colonel Assimi Goïta, homme clé dans l’actuelle crise politique. Ce dernier a assuré que les élections prévues se tiendront courant 2022.

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