La France a critiqué « l’augmentation » de la manipulation de l’information selon eux le 18 août. Ils ont affirmé que les actes d’agression à leur encontre se produisaient au Mali, ce qui a poussé le gouvernement malien à demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le Mali affirme que le gouvernement français s’est livré à l’espionnage, a soutenu des terroristes et a violé leur souveraineté.
La détérioration continue de la situation sécuritaire a conduit à cette décision.
Une lettre écrite par Abdoulaye Diop, le ministre de la Diplomatie malienne, s’adresse à la présidence chinoise du Conseil de sécurité de l’ONU. La lettre accuse la France d’avoir commis des actes d’agression qui doivent cesser immédiatement. Il a également déclaré que le Mali se réservait le droit de se défendre conformément aux chartes de l’ONU si l’agression française se poursuivait. Jeudi, François Delmas, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a rejeté les accusations portées contre la France lors d’une conférence de presse. Il a déclaré que ces accusations étaient sans fondement et n’avaient d’autre but que de détourner l’attention de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire au Mali, qui, a-t-il souligné, était causée par le fait que ses populations en étaient les premières victimes.
Les mauvaises relations ont conduit à la détérioration des relations
Le 15 août, la force Barkhane a effectué un retrait en douceur du Mali, qui s’est fait en coordination avec l’armée malienne et tous nos partenaires. La France continuera à lutter contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Cette détermination se fait avec le soutien des États de la CEDEAO et de ses partenaires d’Amérique et d’Europe en pleine coordination. La France a annoncé dans un tweet de son ambassade au Mali qu’elle considérait les terroristes comme ses ennemis dans le monde. Le tweet se poursuit en précisant que la France n’a jamais soutenu ces groupes directement ou indirectement. Ce message a coïncidé avec le départ définitif du dernier soldat français impliqué dans l’engagement de 9 ans du Mali contre les djihadistes.
La France a chassé la junte malienne du pouvoir en août 2020. Depuis lors, la junte s’est tournée vers la Russie au lieu des alliés français. En conséquence, l’armée française est partie et a cédé toutes ses bases maliennes aux autorités locales. Celle-ci s’est achevée lundi dernier à Gao.
LSI Africa a collaboré avec l’AFP pour créer