Visant la France, l’Algérie estime que le colonialisme « s’est tourné vers d’autres formes d’affrontement, dépassant la forme classique de la guerre, et son but est de briser toute la volonté de résistance chez l’adversaire ». Un grand pavé dans un jardin à la française a de mauvaises relations avec Alger.
Le général de corps d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major général de l’Armée nationale populaire, a profité des travaux et de l’inspection de la brigade de reconstruction d’équipements automobiles de Dar El Beïda de la première région militaire pour lancer une boule rouge sur la France.
« Le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace et qu’elle lui coûte d’énormes pertes, notamment humaines, les quelles pertes son opinion publique n’est plus prête à accepter » a déclaré Saïd Chengriha, le lieutenant-général.
Selon le général d’armée et le chef d’état-major de l’armée nationale populaire (ANP), face à la résistance du peuple, le colonialisme a changé de stratégie et s’est tourné vers « d’autres formes d’affrontement ».
Le chef d’état-major de l’armée algérienne a souligné que l’objectif est de « maîtriser une vue d’ensemble de ce nouveau mode de guerre, mais il est aussi très ancien, et en déduit les moyens de riposte »
« Les historiens sont unanimes quant au recours du colonialisme français aux procédés de la guerre psychologique » indique le général de corps d’armée, patron de l’armée algérienne.
Revenant sur l’histoire, Saïd Chengriha a condamné l’idée que « l’occupation de l’Algérie, par la France, avait pour objectif de contribuer à la civilisation de sa population » La croyance que la colonisation avait été délicate, avec ruse et propagande, faisait croire que « l’armée française est une armée invincible ».
Le chef d’état-major a insisté sur le fait que « de jeunes nationalistes, qui étaient très tôt conscients de cette fourberie et qui étaient convaincus… que ce qui est pris par la force ne peut être rétabli que par la force… ont œuvré à extirper ces idées néfastes de l’esprit des Algériens et à éveiller en eux le sens de la résistance, en répandant l’idée selon laquelle le colonialisme n’est pas une fatalité pour l’Algérie ».
Pour mieux estimer Saïd Chengriha « il est possible de le combattre, de le vaincre et de restituer la gloire de la nation et ce, à condition que l’Algérien ait confiance en lui-même et ait l’esprit d’initiative et de libre action ».
Le général a également appelé à « suivre l’exemple de ces braves héros, pour faire face à ce genre de guerres nouvelles et ce, en renforçant notre unité nationale, en œuvrant à mettre en relief tout ce qui nous unit et en bannissant tout ce qui nous divise »
Après le retrait du président français Emmanuel Macron, Alger se sentait toujours insatisfait de Paris et remettait en question une partie de l’histoire de l’Algérie, il a donc été dit que Riha s’était retirée. En guise de sanction, Alger a interdit aux avions de la Force du Croissant français de survoler son espace aérien au Sahel.