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La FPI recommande au pouvoir Ouattara, de libérer les détenus pro-soro et pro-Gbagbo



En Côte d’Ivoire, la tendance du Front populaire ivoiriens (FPI) dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, a, dans une déclaration signée de son secrétaire général, invité les tenants du pouvoir, à libérer les détenus militaires et d’opinion.

 

Dans une déclaration signée de son secrétaire général Issiaka Sangaré, le Front populaire ivoirien recommande au pouvoir Ouattara, en cette période de crise sanitaire due au Covid-19, la libération de tous les « leaders d’opinions » et des «militaires » qui croupissent encore dans les prisons ivoiriennes.

 

« Nous recommandons au président Ouattara que soient libérés les prisonniers militaires et les prisonniers d’opinion », a déclaré Sangaré.

 

En raison de la menace que constitue la propagation du Covid-19, le chef de l’Etat avait, le 8 avril dernier, gracié 1004 détenus encourant des peines légères et 1004 autres en fin de peine. Pour le parti de Pascal Affi N’guessan, il serait donc logique, pour le pouvoir, d’élargir cette mesure aux militaires et autres leaders d’opinion encore en prison.

 

Le FPI rejette également la décision du président Ouattara de procéder à la révision du code électoral par voie d’ordonnance. Le prétexte « fallacieux » de la crise du Covid-19, utilisé comme justificatif ne saurait, en aucun cas être suffisant.

 

« La révision du code électoral par voie d’ordonnance sous le prétexte de la situation exceptionnelle est donc un faux-fuyant », a indiqué Issiaka Sangaré.

 

Une telle démarche, selon lui,  »dépouille » plutôt le Parlement de sa vocation principale du vote de la loi et du contrôle de l’action gouvernementale. Ce qui constituerait une violation grave du principe de séparation des pouvoirs.

 

En pareille circonstance, estime le FPI, l’exécutif ivoirien aurait dû opter pour la suspension de toutes réformes politiques majeures, afin de sonner, dans un sursaut de conscience, la mobilisation de la Nation à relever le défi sanitaire du moment.

 

« Malheureusement, ces circonstances gravissimes pour la santé publique, donnent lieu au contraire à des comportements opportunistes et des manœuvres politiciennes exclusivement consacrées à des fins électoralistes », a déploré le secrétaire général du FPI.

 

Au nom du parti, Sangaré a invité l’exécutif ivoirien à rapporter l’ordonnance du 08 avril 2020 et de donner la priorité à la lutte contre la pandémie du Coronavirus par la mise en place d’un comité de lutte, élargi à toutes les forces vives de la nation y compris l’opposition politique.

 

Source: afrique-sur7.fr

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