La Cour pénale internationale (CPI) a libéré sous condition l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, après un procès fleuve qui a duré des années. Cette liberté de Laurent Gbagbo devrait être sanctionnée par des conditions établies par la procureure générale de la CPI Fatou Bensouda.

Entre autres, le juge président de la CPI, Chile Eboe-Osuji a déclaré que Laurent Gbagbo est interdit de « se mêler de la politique » ; c’est à dire de manière indirecte qu’il n’a aucun droit de déposer sa candidature aux élections. Gbagbo est également « interdit de candidature » par la CPI. Ces interdictions s’appliquent aussi à son compagnon Charles Blé Goudé qui doit « résider dans des pays ou des États membres de la CPI » en attendant une éventuelle suite du procès.
Ces décisions sont prises à l’unanimité par la Chambre d’appel du tribunal.

La Cour pénale internationale, devant laquelle étaient inculpés de crimes contre l’humanité, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, déclare en ce jour qu’ils peuvent recouvrir leur liberté et donc peuvent désormais sortir de la prison de Scheveningen ; prison dans laquelle ils étaient gardés depuis sept ans déjà.
Pour rappel, il faut noter que le 15 janvier dernier, la chambre de première instance avait décidé de la liberté sans condition des deux hommes, l’ex président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son premier ministre Charles Blé Goudé.
Cependant, tel n’a pas été le cas pour eux car leur libération actuelle est régie par de lourdes conditions. Néanmoins, Laurent Gbagbo a accueilli la décision en souriant, puis levant les mains au ciel il remercie chaleureusement les avocats (Mes Altit et Naouri) pour leur efficacité.