Le chef du gouvernement militaire du Burkina Faso veut organiser un coup d’État louche en invitant l’ancien chef de l’État burkinabé à une réunion le vendredi 8 juillet 2022. Enfin, le colonel Dameba avec ses invités de marque Blaise Compaoré et Jean-Baptiste Ouedraogo. Le faste sous le sceau de la réconciliation n’est pas passé.

Le Burkina Faso traverse « la recherche de la cohésion sociale dans des circonstances difficiles » et c’est pour cette raison que le chef de la junte militaire burkinabé, le colonel Damiba, a déclaré avoir pris l’initiative de rencontrer l’ancien chef de l’Etat habitant le pays. Mais ce qui devait être un coup politique s’est transformé en fiasco. Raison : La présence de Blaise Compaoré, condamné à la prison à vie pour l’assassinat de Thomas Sankara et d’un réfugié ivoirien.

Au lieu de consulter les magistrats du Burkina Faso, ni l’Assemblée nationale, ni même l’association des droits de l’homme qui s’est battue pour le procès Sankara, le colonel Damiba a personnellement ramené un trou au Burkina Faso qui s’est moqué de la justice de son pays Pore. Le peuple du Burkina Faso a organisé des manifestations spontanées pour exprimer sa colère contre Damiba.

L’une des manifestations a eu lieu tôt ce matin au domicile de l’ancien président Roch Kaboré. Ils ont déclaré que ses partisans, dont de nombreuses femmes, avaient pris d’assaut sa maison pour l’empêcher de participer au match. Tous les accès à son domicile ont été bloqués par les manifestants. Malgré l’arrivée de l’armée, la situation n’a pas changé.

Face à ce démenti, le colonel Damiba a expliqué que l’ancien président Michel Kafando était absent pour des raisons de santé, le colonel Jakuba Isaac Zida était également absent pour des raisons administratives, et enfin Roch Kabo Ray a été arrêté avec colère par la foule. Il s’entretient enfin avec Jean-Baptiste Ouédraogo et son invité maladroit Blaise Compaoré. Un camouflet pour ceux qui tentent de tromper la justice burkinabé