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La Chine interdit les examens écrits pour les élèves du primaire

 

La Chine cherche à alléger la pression sur les élèves, considérée comme un frein à la natalité. Le ministères de l’Education a donc interdit lundi les examens écrits pour les enfants de six et sept ans à l’école primaire. Cette décision intervient dans le cadre d’une vaste réforme de l’éducation entamée le mois dernier.

Ces réformes interviennent au moment où la charge de travail excessive des élèves et les coûts prohibitifs des cours de soutien sont de plus en plus critiqués. Selon de nouvelles directives publiées lundi par le ministère de l’Éducation, il ne sera plus possible d’organiser des examens écrits en première et deuxième année d’école primaire.

« Les examens trop fréquents surchargent les élèves et les soumettent à une pression énorme », a déclaré le ministère. Cela « nuit à leur santé mentale et physique », a-t-il ajouté. Les autorités avaient déjà donné le ton le mois dernier, en interdisant les cours de soutien scolaire privés le week-end et pendant les vacances scolaires.

Alléger les obligations des élèves pour stimuler la natalité ?

 

La nouvelle mesure a provoqué un bourdonnement dans le lucratif secteur commercial de l’éducation et rendu incertain l’emploi de millions d’enseignants. En réalité, comme le fait remarquer Teller Report, es parents chinois inscrivent généralement leurs enfants à une multitude de cours extrascolaires, souvent très coûteux.

Mais le poids financier d’une éducation de qualité est souvent ce qui dissuade les couples chinois d’avoir un enfant. Pourtant, les autorités cherchent à relancer la natalité dans un contexte de ralentissement économique. Donc cette mesure allégeant la tâche de l’élève, peut être la stratagème pour pousser les couples chinois à rentrer sous le drap.

Par ailleurs, l’éducation en Chine est particulièrement compétitive et élitiste, afin de réussir l’examen de toute une vie, le « gaokao ». Cette épreuve détermine à la fin du lycée l’accès ou non à l’enseignement supérieur.

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