Vanessa Bryant se dit dévastée par la fuite des photos de la scène du crash dans lequel son mari Kobe et sa fille Gianna sont morts. La veuve de la légende des Lakers a publié un long communiqué pour faire pression à la police californienne qui mène une enquête pour remonter à l’origine de cette fuite.

Suite à l’accident d’hélicoptère qui a pris la vie de Kobe Bryant, de Gianna Bryant et sept autres victimes, un émouvant hommage a été rendu, cette semaine, au Staples Center par les Lakers. Cet hommage a été troublé par la fuite de photos du crash dans la presse. Cette diffusion a dévasté Vanessa Bryant, la femme de l’ancien basketteur. Selon TMZ et LA Times, des policiers du LA County Sheriff Department auraient pris des photos de la scène du crash le 26 janvier dernier. L’un d’entre eux les aurait utilisés pour impressionner une fille dans un bar. C’est un barman qui a déposé une plainte et a exposé les faits après avoir écouté des extraits de la conversation.

Représentée par son avocat Gary Robb, dans un communiqué posté sur Instagram, Vanessa Bryant s’est insurgée et maintient la pression sur la police. « Notre cliente, Vanessa Bryant, est absolument dévastée par les allégations selon lesquelles des adjoints du Département du shérif du comté de Los Angeles auraient diffusé publiquement des photos du site de l’accident d’hélicoptère », écrit le représentant de la veuve du « Black Mamba ». Et d’ajouter : « Il s’agit d’une violation inqualifiable de la décence humaine, du respect et du droit à la vie privée des victimes et de leurs familles. Nous exigeons que les responsables de ces actes présumés soient soumis à la discipline la plus sévère possible et que leur identité soit révélée, afin de garantir que les photos ne soient plus diffusées ».

A en croire le Los Angeles Times, la police a reçu la consigne de supprimer tous les visuels de la scène du crash de l’hélicoptère. La veuve n’est toutefois pas apaisée, elle est bouleversée. « Le shérif Alex Villanueva nous a assuré que la police adopterait tous les moyens possibles pour protéger l’intimité des familles », rassure l’avocat de Vanessa Bryant.