Les enquêtes se poursuivent pour déterminer la réelle cause du crash du hélicoptère qui transportait la star de NBA Kobe Bryant. Après la théorie d’une panne mécanique, les yeux sont à présent tournés vers le pilote. Ce mardi 09 février dernier, les experts de l’autorité de sûreté des transports (NTSB) ont estimé que c’est une erreur venant du pilotage qui a occasionné l’accident.

Le NTSB indique que le pilote de l’hélicoptère a probablement été désorienté en volant dans un épais brouillard. Selon ces experts, Ara Zobayan, 50 ans, se serait « infligé une pression » pour poursuivre le vol malgré les mauvaises conditions météorologiques. Considéré comme expérimenté, il a pris les manettes de l’engin à cause de son « amitié de longue date » Kobe. C’est ce détail qui a coûté la vie à l’ancienne gloire des Lakers qui voyageait avec sa fille Gianna, 13 ans, et six autres passagers.

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En effet, le NTSB indique que les conditions météorologiques n’étaient pas bonnes, mais n’empêchaient pas le pilote de l’hélicoptère Sikorsky S-76 de voler à vue en gardant le contact avec le sol. « La cause probable de l’accident est la décision du pilote de continuer à voler à vue dans des conditions météorologiques qui ont entraîné sa désorientation spatiale et la perte de contrôle de l’appareil », selon ces experts.

L’organisation estime qu’avant l’accident, le pilote dans un échange radio, disait qu’il allait monter à 4 000 pieds (1 200 mètres) pour voler au-dessus du brouillard. Par contre, l’hélico a viré à gauche et s’est crashé sur la colline. « Cette manœuvre concorde avec un pilote subissant une désorientation dans l’espace dans des conditions de visibilité limitée », a expliqué Robert Sumwalt, président du NTSB. « Il aurait eu la perception incorrecte que l’hélicoptère montait alors qu’il descendait », a-t-il ajouté.

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Outre les conditions météorologiques défavorables, le NTSB évoque d’autres éléments tels qu’une probable « pression auto-induite » du pilote. Ara Zobayan ne voulait pas décevoir Kobe Bryant, raison pour laquelle il n’a pas pensé à changer de plan de vol ou d’atterrir pour attendre des meilleures conditions. La pression viendrait de lui-même et non d’acteurs externes. « Un examen et une supervision insuffisante » dans le processus de sécurité par Island Express, serait également un facteur de ce tragique accident.